EXPEDITION (L')
Le lion de Nubie

Egypte.
L’année 739 après la fondation de Rome.
Aurelius Clemens est dérangé par un centurion qui lui annonce qu’un homme sortant de nulle part a saccagé une ferme pour se nourrir et a frappé un des paysans égyptiens. Ces derniers sont en colère et demandent réparation. L’homme a été capturé. Le problème, c’est que c’est un romain et qu’il porte une bague qui arbore l’emblème de Caïus Bracca, un vieil ami d’Aurelius. Bracca étant aujourd’hui décedé.
Clemens va personnellement interroger l’étranger.
Ce dernier va lui conter une incroyable aventure qui a débuté 10 ans plus tôt…

 

Par berthold, le 10 février 2012

Publicité

Notre avis sur EXPEDITION (L’) #1 – Le lion de Nubie

Il y a des titres comme ça que j’attends de lire avec impatience rien qu’en voyant une case ou deux par-ci par-là.
C’est le cas avec L’expédition, la nouvelle série prévue en quatre tomes, imaginée par Richard Marazano.
Dès que j’ai vu les premières planches du dessinateur argentin Marcello Frusin sur le net, j’ai été séduit. De cet auteur, j’avais déjà été impressionné par son travail sur John Constantine, Hellblazer et sur le western Loveless.
Avec L’expédition, je n’ai pas été déçu.

Marazano, le scénariste du Complexe du chimpanzé, du Protocole Pélican, de Génétiks ou encore de S.A.M., nous entraine dans une grande aventure, antique, où le mystère et le suspense persiste tout au long de l’histoire. L’auteur place donc le cadre historique et nous présente les principaux protagonistes de cette aventure. Ainsi, on rencontre le fameux Marcus Livius, l’homme à qui on va confier cette expédition, suite à la découverte d’un étrange corps tatoué dans une pirogue et couvert de bijoux. Livius va devoir jouer les déserteurs, n’embarquant qu’une dizaine d’hommes, triés sur le volet, avec lui. Là aussi, on a droit à un très bon casting (tant pour les gueules que pour les personnalités).
Ce récit s’avére très prenant, permettant aux lecteurs de se laisser emporter par le vent de l’aventure. Le scénariste ne nous en dit pas trop sur ce qui attend Livius et ses hommes.
Les dialogues tiennent bien la route. Là aussi, c’est important car il faut capter l’attention du lecteur vis à vis des "héros".

Le graphisme de Frusin est vraiment superbe, je trouve. L’artiste montre une autre facette de son talent, libéré des concepts du au travail sur les comics. Certaines pages nous en mettent plein la vue.
Il s’applique aussi à rendre les paysages grandioses, afin d’intensifier l’impact graphique des planches.

Ce premier tome est une réelle réussite. J’espère que comme moi, vous participerez à cette expédition dans des contrées mystérieuses, dangereuses où l’aventure avec un grand A vous attend. Une nouvelle œuvre d’un scénariste inspiré et d’un dessinateur qui laisse éclater son talent.
A ne pas manquer. 

Par BERTHOLD, le 10 février 2012

Publicité