EX-MACHINA
Volume II

2002. Le maire de New York, Mitchell Hundred, vient d’être convoqué comme juré pour une affaire de petite importance. Il accepte de faire son devoir comme tout bon citoyen.  Mais ces antécédents en tant que Grande Machine risquent d’avoir des conséquences à l’audience et pendant les délibérations. Et quelqu’un dans la salle n’a pas oublié les exploits du héros du 11 septembre 2001. De plus, plane sur la ville une menace terroriste…

 

Par berthold, le 15 mai 2014

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Notre avis sur EX-MACHINA #2 – Volume II

La série Ex Machina n’a pas d’équivalent. C’est vraiment un comics à part, une oeuvre riche et intelligente par son récit et les thèmes déployés dans les aventures de Mitchell Hundred.
Ce second volume reprend le titre US Ex Machina Deluxe Edition Book.2 (#12-20 + Ex Machina special #1-2).

Avec ces nouveaux récits, l’auteur de Saga et de Les Seigneurs de Bagdad continue de nous raconter le rôle du nouveau maire de New York, Mitchell Hundred, ancien super-héros sous le costume de La Grande Machine. L’auteur explique à sa façon la vie d’un maire et son travail, à la façon de la série A la Maison Blanche ou de Spin City. Avec moins d’humour toutefois. Et c’est là que réside la force de cette série. C’est dans cette ingéniosité à mélanger le "documentaire" et le récit de "héros" pour suivre les journées du maire Hundred et de ses relations auprès de ces associés, que ce soit à la mairie ou avec Bradbury ou Kremlin. L’une des autres forces, c’est la façon dont l’auteur amène les flash-backs lorsque Mitchell officiait sous son costume de héros ou lorsqu’il était un peu plus jeune. Nous en apprenons ainsi un peu plus sur sa personnalité. Nous allons même faire connaissance avec sa mère, qui a quelques révélations à lui faire.
Vaughan nous offrie quelques scènes d’action pour faire plaisir aux amateurs, mais aussi pour nous émouvoir avec des passages plus difficiles, comme ce moment où l’un des proches du maire se retrouve à l’hopital suite à l’attentat dans la rue.
Vaughan balance aussi quelques vérités sur les politiques lors de certaines scènes assez particulières. C’est là aussi l’une des forces de la série.

Graphiquement, nous retrouvons un Tony (The Starman) Harris en grande forme. Là encore, il nous laisse sans voix devant ce travail remarquable à plus d’un niveau. Il a du talent pour mettre en avant les personnages et les émotions qu’ils dégagent, les situations importantes qui touchent ces personnages.
Dans les deux épisodes d’Ex Machina Spécial, le dessin a été confié à Chris Sprouse qui réalise un boulot digne d’intêret tout en restant sur la même longueur d’onde que le style d’Harris. N’oublions pas non plus de saluer le travail du coloriste Mettler qui fait lui aussi des merveilles.

Ce volume II d’Ex Machina est toujours une lecture fortement recommandée. Cette série est remarquable à plus d’un niveau et montre que le comics, ce n’est pas que du super-slip !
A découvrir toutes affaires cessantes !

Par BERTHOLD, le 15 mai 2014

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