ÉTÉ INDIEN (UN) (ANGOULÊME 50ÈME ÉDITION)
Un été indien

Nouvelle-Angleterre, au début du XVIIème. Non loin de New Canaan.
L’été se termine, une jeune fille blanche se promène non loin du bord de mer, lorsque deux jeunes indiens se mettent sur son chemin, l’attrapent, la violent et l’abandonnent en pleurs sur le sable. Après leur méfait, ils se baignent insouciants, lorsqu’ils sont abattus par Abner Lewis, un jeune homme vivant non loin de là. Lewis ramène la jeune fille chez lui où se trouve sa mère, ses frères et sa sœur. La mort de ces deux jeunes indiens va rompre la cohabitation pacifique existant entre les indiens et les blancs…

 

Par berthold, le 23 janvier 2023

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Notre avis sur ÉTÉ INDIEN (UN) (ANGOULÊME 50ÈME ÉDITION) # – Un été indien

A l’occasion du 50ème Festival de la Bande Dessinée d’Angoulême, Casterman propose douze titres majeurs de son catalogue, à un prix interessant.

Ainsi, on retrouve des œuvres majeures, voire des chefs d’œuvres,sous un nouvelle présentation et en format plus petit. Bilal, Comès, Giardino, Pellejero & Zentner, Manara & Pratt, Munoz & Sampayo, Juillard & Christin, Prado, Tardi et quelques autres. Une bonne occasion de redécouvrir, des titres comme Ici Même, Silence, Jonas Fink, Un été indien et d’autres.

Cet album est la rencontre entre deux géants de la BD, d’origines italiennes : Milo Manara et Hugo Pratt. Le premier au dessin, le second au scénario. L’album a reçu le Prix du Meilleur album étranger à Angoulême en 1987. Hugo Pratt retrouve sa passion pour l’époque américaine, mais cette fois-ci, au début du XVIIème siècle.
L’histoire nous montre comment un viol met le feu aux poudres et déclenche une guerre entre colons et amérindiens. Mais l’auteur parle aussi du puritanisme de cette époque et de l’hypocrisie qui y est liée. Nous sommes témoins de divers drames touchant la famille Lewis. C’est très bien écrit et l’auteur rajoute une touche historique, comme il nous le raconte vers la fin en nous presentant ce que sont devenus certains des protagonistes. Son récit est tout de même assez violent et assez érotique par moment.

Et de ce coté là, nous retrouvons bien la patte de Milo Manara. Le dessin est parfait, propre, efficace. Manara illustrant aussi parfois à la façon Pratt, ces fiers guerriers indiens, qui vont affronter l’homme blanc et ses démons. Certains passages sont vraiment impressionnant à voir.
Une œuvre importante qu’il faut, bien sur, posséder dans toute bonne bibliothèque.

 

Par BERTHOLD, le 23 janvier 2023

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