ESTELLE
Serial killer

En 1869, à Paris, est inauguré en grande pompe le Parc Montsouris.
Malheureusement pour la conceptrice du lac, Mme Convard, cette inauguration est un fiasco. Cette dernière, huée par la foule présente, se réfugie chez elle et se pend sous les yeux de son enfant.
En 1901, au local des « suffragettes », une nouvelle adhérente se présente le jour où Estelle Grassin refait son apparition au sein du mouvement. La nouvelle recrue, Dominique Convard, n’est autre que la fille de l’ingénieur du parc Montsouris suicidée.
Les deux femmes se lient d’amitié au moment même où une série de crimes odieux sont perpétrés dans la Capitale.
Il n’en faut pas plus pour que Estelle, accompagnée de Dominique, se lance sur les traces du tueur.
 

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ESTELLE #4 – Serial killer

C’est à partir d’un fait qui a réellement existé que le présent album a été réalisé.
En effet, pour la petite histoire, c’est bien en 1869 que le Parc Montsouris conçu par le paysagiste Alphand a été inauguré et que le lac artificiel, aménagé par un ingénieur fut mis en eau. A l’effroi général, le lac se vida d’un seul coup (il reposait sur d’anciennes carrières) ce qui entraîna le suicide de l’aménageur.
Pour la suite des évènements, nous sommes donc au début du XXème siècle, au temps où les femmes au travers de manifestations plus ou moins musclées réclament le droit de vote. Mal considérées par la gente masculine, elles revendiquent l’égalité des sexes.
Dans ce contexte, Raymond Maric nous conte une intéressante histoire sur un fonds de tuerie sauvage servie par des dessins de Jack Manini quelques peu inégaux mais de facture très honnête (certaines vignettes sont de véritables petits bijoux de précisions et de couleurs).
Il n’en demeure pas moins que, comme on le pressent dès le départ, le sujet va graviter autour de Dominique Convard, personnage très énigmatique.
A la fin de ce chapitre, un petit hommage rédigé par Jack Manini nous rappelle la disparition du scénariste, Raymond Maric, en septembre 2005. Ce petit mot est agrémenté de caricatures de ce dernier réalisées par des dessinateurs émérites ayant collaborés avec Raymond Maric.
 

Par Phibes, le 19 février 2007

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