ESTELLE
Les rendez-vous de l'exposition 1900

Nous sommes à quelques jours de l’ouverture à Paris de l’exposition universelle de l’an 1900.
Fanette et son fils, Pierre, ont commencé, à l’incompréhension de la gente policière, leur réinsertion sociale grâce aux efforts de la famille Grassin et plus particulièrement d’Estelle.
Par ailleurs, un groupe d’anarchistes se prépare à commettre un attentat lors de l’inauguration de cette fameuse exposition.
Désorganisés à la suite d’un assaut de la police, les rescapés du groupe dissident décident d’investir la demeure bourgeoise des Grassin pour s’y installer jusqu’à la date de l’inauguration.
Arriveront-il à assouvir leur sombre projet ? C’est sans compter sur la détermination d’Estelle et de Fanette…
 

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ESTELLE #3 – Les rendez-vous de l’exposition 1900

L’exposition universelle de 1900 forme le cadre du récit.
Dans le présent opus, Estelle, contrairement à son habitude, va subir les évènements plutôt que se lancer dans une quelconque recherche.
L’intrigue est menée tambour battant avec quelques surprises intéressantes. Raymond Maric a su, cette fois-ci, donner un certain punch à son histoire. La persistance des policiers dans leur erreur à voir le malfrat là où il n’est pas, la volonté ferme des anarchistes de créer le chaos autour d’eux, le fichu caractère du petit Pierre, les initiatives et répliques de Fanette, apportent du piment à cet épisode.
On soulignera un petit clin d’œil au monde de la bd par l’attribution à tous les policiers intervenant dans l’album des patronymes de scénaristes ou de dessinateurs de bd tels que Hermann, Desberg, Dieter, Marazano, Cluzor, Bardet, Cuvelier…
Bien sûr, cette histoire ne serait pas ce qu’elle est sans le travail très fourni de Jack Manini qui s’est surpassé. Les couleurs directes pastel, les paysages plongeant de Paris, les intérieurs, les personnages sont à la dimension de l’exposition universelle c’est-à-dire grandioses.
On pourra découvrir en fin d’ouvrage un cahier de croquis de 4 pages faisant apparaître les études réalisées par le dessinateur sur certains personnages agrémentées de photographies de l’exposition.
Puisque vous n’étiez pas au rendez-vous de l’exposition de 1900, soyez à celle de Raymond Maric et Jack Manini !
 

Par Phibes, le 25 mars 2007

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