ESTEBAN
Le sang et la Glace

Esteban et ses compagnons se sont évadés de la prison d’Ushuaïa où ils étaient enfermés pour sabotage. Ils se sont embarqués à bord d’un bateau en emmenant avec eux la femme du général, commandant de la prison. Ils voguent vers leur liberté. Sauf que tout ne se déroule pas comme prévu. Le bateau n’a presque plus de combustible et il se retrouve coincé par la glace. Le capitaine semble désorienté par l’endroit où il se trouve et pour arranger tout cela, ils sont attaqués. Grâce aux fusils pris dans la prison, ils arrivent à se défendre et à se mettre à l’abri…

 

Par berthold, le 13 juin 2013

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Notre avis sur ESTEBAN #5 – Le sang et la Glace

L’aventure est au bout du monde avec le nouveau tome de la série Esteban !

Matthieu Bonhomme continue de nous raconter l’évasion d’Esteban et de ses compagnons de la prison d’Ushuaïa. La première image nous montre leur petit bateau à vapeur pris dans les vagues, le vent et la pluie. Que de bonnes conditions pour tenter de trouver la liberté. Ils ont aussi embarqué avec eux la femme du général, qui a quand même peur parmi tous ces hommes. Heureusement qu’elle peut s’accrocher à Esteban. Et d’entrée, tout va mal : le bateau n’a plus de combustibles, ils sont coincés dans un endroit de glace et sont attaqués par la tribu des Tehuelche commandée par Aigle Rouge.
Bonhomme, d’entrée, nous place l’ambiance, l’intrigue. Il nous embarque dans un bon suspense bien construit où le lecteur a sa dose de rebondissements et de frisson.
Le scénariste nous réserve quelques très bonnes surprises comme le destin de ce bagnard, le roux. Nous sommes les témoins des diverses alliances, mais aussi des trahisons et des règlements de comptes.
L’auteur étudie aussi de près la psychologie de ses héros. C’est ce qui fait aussi le charme et la réussite de cette saga.

Graphiquement, c’est toujours aussi magnifique. Son trait est vraiment mis en évidence dans ce récit. Encore une fois, il nous propose des décors sublimes, sauvages, en faisant ressortir la météo particulière de cet endroit. Le lecteur sent la pluie, le froid et les vagues qui frappent le navire. Les paysages jouent un rôle de première classe dans certaines histoires, tandis que d’autres auteurs oublient d’utiliser ces endroits là, Bonhomme, lui, depuis le premier tome d’Esteban a su les utiliser à bon escient.
Le dessinateur arrive à ajouter beaucoup de bravoure au récit. Le tout étant superbement mis en couleurs par Delphine Chedru qui a su donner les bons tons et l’atmosphère adéquate.

Ce tome 5 d’Esteban est une grande réussite qui donne de plus en plus envie de lire la suite !
L’aventure est toujours au rendez vous. Ne manquez pas ce nouvel opus du voyage d’Esteban et de ses compagnons vers la liberté !

 

Par BERTHOLD, le 13 juin 2013

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