ESPRIT DU VENT
L'homme sans visage

Chicago : lors d’une représentation de la comédie The Philter of love, l’acteur principal, Dick Carr, est défiguré par du vitriol que lui a jeté au visage son ancienne maitresse, Linda, qu’il a délaissé pour une autre. Dick, poussé par la colère, l’étrangle en public avant de prendre la fuite et de se jeter dans le fleuve. Son corps n’a pas été retrouvé.

Alors que Ned, dit Esprit du Vent, prend un peu de repos , son amie, Rivière Obstinée, lui demande de partir à la recherche de sa sœur, Herbe Douce, qui veut rejoindre son époux, Flèche Brisée, chez les Pawnees du côté de Loup Fork, un endroit pas accueillant du tout. Rivière Obstinée, est vraiment inquiète car sa sœur est partie avec son enfant tout jeune. Ned et Poe se lancent donc à sa poursuite. Mais il sera trop tard. Ils vont découvrir les cadavres en chemin. Herbe Douce et son enfant ont été torturé et massacré. Ned décide de les venger..

Par berthold, le 1 janvier 2001

Notre avis sur ESPRIT DU VENT #6 – L’homme sans visage

Vous pensez que le western en BD était mort? Que Blueberry vous manque ? Que la Jeunesse de Blueberry s’est tout de même toujours la même chose? Que, bien sur, il y a des auteurs qui donnent un nouveau ton au western comme Christophe Blain (Gus), Dumontheil (Big Foot) ? Mais que vous recherchez autre chose?
Et vous ne connaissez pas encore Esprit du Vent ??
C’est donc encore le moment de découvrir cette excellente série qui parait dans la collection Horizons Lointains de chez Mosquito.

Cette fois ci, les auteurs vont encore nous surprendre avec cette histoire assez noire, de vengeance et qui va nous faire découvrir un nouvel ennemi pour Ned et Poe. C’est du western pas trop classique qui s’apparente un peu à certains westerns spaghettis où nous trouvons aussi une pincée de chamanisme. Il faut voir comment Ned arrive à communiquer avec Poe lorsqu’il se trouve en prison. Nous allons aussi rencontrer des adjoints de shériffs pas trop conciliant, un juge qui fait beaucoup fonctionner la potence et quelques méchants qui valent le détour. Le lecteur n’aura pas un moment de répit pour se reposer de cette lecture. Il chevauchera du début à la fin au côté de Ned dans cette aventure qui fini sous un bon cliffhanger d’ailleurs.

Il faut encore saluer la performance graphique de Frisenda. Quel maestria dans ce dessin en noir et blanc, quel luminosité en ressort et quel sens de la mise en scène. Regardez donc ces pages 46, 47 ou 48 pour vous en faire une idée.

Bref, encore un excellent tome pour cette série fort réussi et qui mérite d’être reconnu par tous.

Par BERTHOLD, le 9 février 2009

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