ESPRIT DU VENT
La main gauche du Diable

XIXème siècle. Eureka, capitale de l’industrie métallurgique du Nevada (U.S.A).
La ville est sous la coupe du shériff Coleman, un vieil homme dans un fauteuil roulant, mais qui reste un tireur hors pair. On le surnomme La Main Gauche du Diable. 
La ville subit aussi des violences contre les Charbonniers, des gens d’ origine italienne et dont des hommes masqués attaquent sans leur laisser de chance de se défendre. Le patron du journal l’Eureka Tribune envoie son aide, Tony, auprès du juge Holder muni d’une pétition des Charbonniers pour que cessent ces violences.

Sur le chemin, il rencontre un autre journaliste, Willy Richards, dit Poe, accompagné par un homme dont le nom est Ned Ellis, un rebelle et un très bon tireur. Ce Ned Ellis, qui a quelques problèmes de mémoire suite à une blessure, se souvient du nom de Coleman et se rappelle qu’il a un contentieux avec cette homme là…

Par berthold, le 1 janvier 2001

Notre avis sur ESPRIT DU VENT #1 – La main gauche du Diable

La maison d’édition Mosquito publie de très beaux et bons livres et se spécialise dans l’action de faire découvrir des auteurs comme Toppi, Battaglia, etc… propose une nouvelle collection : Horizons Lointains, où nous ne trouverons que des westerns assez différents du genre auquel nous sommes habitué.

Avec Esprit du vent, débute une nouvelle série dont le héros est Ned Ellis, un homme blanc dont nous connaissons peu de choses mais dont nous savons qu’il fut recueilli amnésique par les Lakotas, et que ceux-ci le considèrent comme un guerrier shaman nommé Esprit du Vent du fait des visions dont il est sujet.

Ce premier tome est très réussi. Moi qui aime les westerns, j’ai été comblé. Cette aventure est vraiment prenante et passionnante. Le scénario est à la hauteur de nos attentes. J’ai même été surpris par les rebondissements que nous avons tout au long de ces 96 pages. Le scénario respecte vraiment les codes du western, mais amène son lot de surprises. Nous découvrons que Ned Ellis voit et parle aux morts dans ses visions. Ici, il va se souvenir d’une certaine Maude dont il fut amoureux plus jeune et qui fut assassinée par celui qui fut le mentor d’Ellis : Coleman. Quelques flash-backs nous donnent quelques bribes sur le passé de Ned.

Le dessin en noir et blanc de Frisenda est classique pour ce type de récit mais est dynamique, puissant et lumineux pour que nous nous y intéressions de plus près.
Ce récit nous ramène à cette bonne vieille période où nous trouvions les titres Bonnelli comme Tex, Zagor dans nos kiosques.

Ne passez pas à côté de cette série dont le premier tome est des plus prometteur.

Par BERTHOLD, le 10 juin 2007

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