L'Escadron Perdu

Nous sommes en 1942. L’armée allemande a mis en place une nouvelle division de soldats d’élite maîtrisant les sciences occultes. Ce groupe teste ainsi des techniques de combats inimaginables jusque-là et met en place des légions d’un genre nouveau. Leurs recherches pourraient définitivement faire basculer le sort de la guerre en leur faveur.

Les Alliés, bien décidés à riposter, montent une section spéciale composée d’hommes dotés de pouvoirs particuliers. Leur mission ? Monter des actions commandos contre les forces occultes de Hitler. Leur nom de code ? L’Escadron Perdu.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur L’Escadron Perdu

À mi-chemin entre le film les 12 salopards et la série BD Arcane, voici album très intéressant qui nous arrive des Etats-Unis.

Nous voici partis dans l’Europe occupée par les Nazis en compagnie d’un petit groupe de soldats américains et anglais. Ils sont neuf, tous dotés de pouvoirs spéciaux. Attention, ces pouvoirs ne sont pas forcément spectaculaires et ces hommes restent avant tout des soldats tout ce qu’il y a de plus mortels. Mais leur connaissance des sciences occultes, plus ou moins importantes selon les personnages, leur permet de mener un combat équilibré contre les troupes paranormales de Hitler.

Recherche de pièce archéologique, d’objet divinatoire et élimination de laboratoire secret sont sur la liste des missions que doit effectuer l’Escadron Perdu.

Voici donc un mélange détonant entre paranormal et Deuxième Guerre Mondiale. Les auteurs nous livrent un one-shot privilégiant l’action. Les soldats sont aux prises avec des SS aux pouvoirs magiques, des morts-vivants et des engins d’un nouveau genre. C’est toute l’originalité du concept, le reste du scénario étant construit de manière très classique. C’est d’ailleurs un petit regret. Un peu plus de suspense et d’originalité dans le déroulement auraient pu donner une dimension plus grande encore à ce comic.

La lecture n’en reste pas moins fort distrayante, avec des personnages intéressants et un univers graphique que j’ai beaucoup apprécié. Les dessins noir et blanc de Robinson ont beaucoup de caractère. L’auteur a aussi un réel talent de la mise en scène et du découpage qui rendent l’action très réaliste. Un vrai régal pour les yeux !

Par Legoffe, le 15 octobre 2007

Publicité