ESCADRILLE DES TETES BRULEES (L')
Le crépuscule des prétentieux

Greg Boyington est ce que l’on appelle un tempérament, ne respectant aucune consigne, improvisant, il a, malgré tout, les meilleurs résultats des escadrilles du pacifique, ce qui lui confère une certaine tolérance de la part de l’état-major qui passe sur son coté turbulent et anticonformiste.

Par olivier, le 1 janvier 2017

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Notre avis sur ESCADRILLE DES TETES BRULEES (L’) #6 – Le crépuscule des prétentieux

Si certains gradés s’échinent encore à vouloir le voir commander en respectant strictement les ordres et à ramener un semblant de discipline dans les rangs de ses pilotes, la force d’inertie et l’absence totale de respect des conventions militaires est beaucoup trop puissante pour espérer voir rentrer cette escadrille dans le rang.
Un accident stupide va tout changer, lors d’une tempête, Boyington reçoit un coup sur la tête qui va le transformer en gradé exemplaire, plus d’alcool, encore moins de bagarre ou de familiarités entre pilotes. Discipline et hiérarchie sont devenues les maitres mots de ce nouveau commandant, de quoi dérouter et complétement perturber ses hommes.

Nostalgie quand tu nous tiens, il y a, a la lecture de cet album, un parfum de feuilleton télévisé, une petite musique de générique qui s’insinuent dans un petit repli de la mémoire.
Veys a su garder l’esprit des aventures de Pappy Boyington en les réinventant pour la bande dessinée. Grandes gueules et exploits aériens se marient bien dans ces aventures menées à 600km heures qui ont l’avantage de se dérouler aussi bien dans les airs qu’au sol.
Les dessins de Sébastien Philippe et Vincent Jagerschmidt nous offrent des combats aériens spectaculaires et la mise en scène est particulièrement efficace dans les vues aériennes.

Un album a l’ambiance efficace et percutante.

Par Olivier, le 1 janvier 2017

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