EPIPHANIA
Volume 2

D’abord hésitant, Koji décide de suivre la troupe de Pig et Hard Bee qui compte bien découvrir la nature des météorites qui ont provoqué leur naissance. Cependant, sur leur route, ses pensées se radicalisent et davantage quand ils rencontre le vespero, un homme chauve-souris qui les pousse à être encore plus violent…

Par fredgri, le 26 décembre 2019

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Notre avis sur EPIPHANIA #2 – Volume 2

Encore impressionné par le premier volume, nous continuons de suivre Koji, cette fois avec ses nouveaux amis, laissant son père derrière lui. Progressivement, il découvre les réalités des autres Epiphanians, cette violence dans laquelle ils ont grandit, cette rage revancharde qui les anime désormais, qui les pousse vers d’autres combats aussi, comme punir les humains pour le mal qu’ils font aux animaux, par exemple !

Déjà bien virulent dans son sous-texte, Ludovic Debeurme pousse ici davantage son propos qui devient tout de suite plus transparent, il croise la cause animale et Epiphanienne, condamne les agissements des humains qui n’en font qu’à leur tête, sans respecter la nature et ceux qu’ils jugent inférieurs ! Bien sur, l’idée, avec cette nouvelle catégorie de créatures vivantes, c’est de permettre aux "animaux" de dorénavant pouvoir réagir et ainsi répondre aux agressions qu’ils subissent. Et il n’est d’ailleurs pas question de défendre une autre position, tout est vu du point de vue des Epiphanians très radicaux qui mettent tout le monde dans le même sac, quand bien même Koji continue de beaucoup aimer ceux qu’il a croisé jusque là, son père en tête…

On sent bien qu’on reste dans une sorte de portrait caricatural de la société dans laquelle on évolue, une métaphore virulente, sans concession qui pointe du doigt les exactions des hommes, sans pour autant se cacher la face, il faut combattre le mal par le mal, y répondre avec les armes et les poings, quitte à se perdre un peu, en route !

Le monde évolue et de plus en plus la notion d’antispecisme gagne du terrain, ouvre les consciences et le débat sur les conditions de vie des animaux qui n’étaient jusque là considérés que comme le garde manger de cette société de consommation décomplexée. Et c’est le cœur de l’intrigue d’Epiphania.

Mais loin de se cantonner à un réquisitoire intransigeant, la série amène une dimension fantastique assez fascinante ou l’on parle d’une nouvelle étape de l’humanité, qui replace le lien à la nature au centre du débat !

Si vous ne connaissez pas cette étonnante série, je vous conseille vivement de vous y pencher, même si son message peut manquer de nuance deçi delà, elle n’en demeure pas moins un regard très intéressant sur ce que nous sommes et ce que nous projetons de devenir !

 

Par FredGri, le 26 décembre 2019

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