EPERVIER (L')
Corsaire du Roy

Juillet 1742. Brest; Les marins de la Méduse s’affairent pour préparer le navire et ils n’attendent plus que le retour de leur capitaine pour appareiller. Mais là, certains commencent à s’inquiéter de l’absence de leur capitaine, Yann de Kermeur. De plus, on vient de repêcher le cadavre de Le Bihan, le marin qui l’accompagnait.
En effet, Yann est en fâcheuse posture. Il a été capturé, emmené à l’anse de Kervallon pour y être torturé par les sbires de Madame Aude de Séverac. Elle veut savoir quelle est la mission qui lui a été confiée par le roi…

 

Par berthold, le 7 octobre 2012

Notre avis sur EPERVIER (L’) #8 – Corsaire du Roy

Le retour du corsaire du Roy, l’Epervier, alias Yann de Kermeur, dans divers ports ou chez vos libraires est un évènement.
Depuis la sortie du tome 7, on attendait avec impatience la sortie du huitième opus, qui continue le second cycle des aventures de l’équipage de la Méduse.
Bon, c’est vrai que les impatients ont pu découvrir la suite de ces péripéties dans les Rendez vous de l’Epervier où ils ont aussi eu droit à une sorte de making-of sur la création de cette histoire. D’autres sont aussi en train de la lire dans l’Immanquable de ce mois ci.
Bref, l’Epervier séduit de nombreux lecteurs et ce héros a même connu une adaptation pour la télévision qui a été diffusée depuis sur France 3.

Dans ce huitième tome, Pellerin poursuit là où il nous a laissé, avec un Yann de Kermeur en fâcheuse posture, questionné par la belle et dangereuse Aude de Severac.
Avec cette série, on a pu voir que Pellerin s’est imposé comme un digne héritier de Charlier, avec qui il avait travaillé sur Barbe-Rouge, mais aussi comme l’un des maîtres du récit naval historique. Outre la réussite de son scénario qui est fort bien construit et qui vous prend dès le début sans plus vous lâcher jusqu’à la dernière page, l’artiste a sur faire revivre avec un réel talent la marine du XVIIIème siècle.
Quel plaisir de pouvoir admirer ces magnifiques navires auquel on croit, dans lesquelles on sent la brise marine, le vent, l’océan, les vagues. Il faut aussi voir comment il a su reconstruire le Versailles de l’époque, le Brest de ce temps là, le fort Saint Louis. Tout y est pour nous donner une belle leçon d’histoire, un bon moment d’aventure.

Allez, moi, je remonte à bord de la Méduse pour essayer d’en apprendre un peu plus sur la mystérieuse mission de De Kermeur, de ce qui l’attend au Canada et de qui se cache derrière tout cela.
Un huitième tome fort réussi que je vous recommande sans hésiter !

 

Par BERTHOLD, le 7 octobre 2012

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