ÉPÉE DE FEU (L')
La faiblesse de la chair

Quel est donc ce fameux artéfact que l’on nomme l’Epée de feu ? Quel est véritablement son pouvoir ? Et pourquoi le puissant sorcier Garlath souhait-il à tout prix mettre un terme définitif à l’existence de son ancienne disciple Lifelde ? Voici quelques questions qui trouveront leurs réponses dans ce deuxième volume…

Par melville, le 24 mars 2011

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2 avis sur ÉPÉE DE FEU (L’) #2 – La faiblesse de la chair

Bien qu’assez classique dans la trame principale de son intrigue, le premier tome de L’Epée de feu était une très bonne surprise de la collection Celtic de chez Soleil comme en en voit que trop rarement. Sans prétention, cette série laissait tout de même transparaître ce petit plus qui nous fait dire que l’on tient là un récit qui vaut du point. Et autant le dire tout de suite, le deuxième tome confirme amplement cet enthousiasme.

Avec La faiblesse de la chair, Sylvain Cordurié brouille les pistes, avec malice il renverse le cours linéaire de son histoire pour notre plus grand plaisir. Et à mesure que son intrigue se complexifie, le background s’étoffe de clins d’œil historiques, littéraires et à la mythologique nordique. En mêlant tous ces différents éléments, Sylvain Cordurié nous entraine dans une aventure au cœur d’un XIXème siècle fantasmé où la magie s’exprime avec panache. Un vrai bon moment de lecture.

Au dessin on retrouve Drazen Kovacevic, qui avec son trait réaliste s’accorde bien avec le ton de l’histoire. La mise en scène est assez classique mais bien exécutée et la double page renferme son petit effet de surprise (peut-être du coup un peu gâché, mais bon on ne peut pas être toujours au top…). Sur cet album l’encrage a été réalisé par Julien Hugonnard-Bert qui fait du bon boulot. A la couleur on retrouve toujours Olivier Heban qui en jouant sur les différentes teintes et textures de ses planches, instaure les atmosphères du récit avec équilibre et maîtrise. (A eux deux, l’encrage et la couleur, gomment les petits défauts du dessin…)

L’Epée de feu est donc une série qui se poursuit sur son excellente lancée. On attend d’hors-et-déjà la suite avec impatience.

Par melville, le 24 mars 2011

Le premier tome de L’Epée de Feu m’avait beaucoup surpris. Il est vrai que je ne m’attendais pas à une telle histoire. Ce second tome me conforte dans l’idée que je me faisais de la série et ce, même si Cordurié arrive encore à nous entrainer sur une voie à laquelle nous ne nous attendions pas.
La faiblesse de la chair montre de nouvelles pistes à explorer dans la série, le scénariste ne nous donnant que quelques révélations concernant la nature de l’Epée de feu.
Le lecteur a le droit aussi à quelques surprises concernant la nature de certains personnages.
Cordurié construit donc une intrigue qui vous prend et vous donne envie de vous plonger dans la suite.

Tout cela est mis en images par Drazen Kovacevic et est encré par Julien Hugonnart-bert. Cela fait ressortir la beauté du trait. A ce niveau là, la lecture de ce tome 2 est plus que recommandé.
Il faut aussi saluer la performance d’Olivier Héban aux couleurs.

Un tome 2 et une série que je vous recommande chaudement !

Par BERTHOLD, le 27 mars 2011

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