ENTREMONDES (LES)
Lazarr

Nous sommes dans l’état du Mississipi, en 1965. Autant dire qu’il y a les "bons" (les blancs) et les "mécréants" (les noirs).
Alors, le Shérif Metzger, qui en a marre de voir des "sales negro" pisser dans les toilettes des blancs, décide de régler son compte à Bird, black de son état. Seulement, Bird ne se laisse pas faire, et nos deux protagonistes basculent dans l’eau… et se noient.
Ils meurent et réapparaissent dans l’entre-monde, ce territoire où les morts vivent. Le hic, c’est qu’ils se sont entretués, et ici, ils sont considérés comme "jumeaux" : impossible de s’éloigner l’un de l’autre de plus de quelques mètres. Bonjour la joie!
Le deuxième hic, c’est que le sherif Metzger a son revolver, la seule arme capable de tuer des morts… et accessoirement d’ouvrir les portes entre ce monde et le nôtre… et qu’elle est récupérée par un suppôt du Mal…

Par PATATRAK, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ENTREMONDES (LES) #1 – Lazarr

Cette histoire est bougrement sympathique.

Outre l’humour coutumier des frères Larcenet (et ce trait de dessin que je trouve inimitable et tellement drôle), le récit repose essentiellement sur le tandem Metzger/Bird, qui n’arrete pas de se tirer dans les pattes : Entre un maniaque des armes amoureux de son flingue (il lui parle!!) et un doux rêveur qui pense juste à sauver sa peau, il y a de l’électricité dans l’air!!

Avoir placé le récit dans les années 60 est une bonne idée de départ, puisque dès les premières pages, on sait que ces deux-là ne pourront jamais se sentir!

En résumé, et comme souvent dans les oeuvres de Larcenet, derrière son humour potache, se cache une savante critique de la bêtise humaine…

Par PATATRAK, le 1 janvier 2001

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