ENRAGE (L')
L'Enragé

Anton Witkowsky vit dans une banlieue d’ou il rêve de partir. Un rêve tellement fort qu’il en a la rage, et qu’il fera tout pour arriver à son but.
C’est par la boxe qu’il va tenter de s’en sortir, tout le monde lui disant que c’est de l’or qu’il a dans les mains, même lui en est sûr. Contre l’avis de son père, Anton quitte la maison pour vivre sa vie et monte sur les rings à la quête du paradis.

Par aub, le 1 janvier 2001

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2 avis sur ENRAGE (L’) #1 – L’Enragé

La base de l’histoire que nous conte Baru est d’un banal déroutant et pourtant cet album est exceptionnel.
J’ai été submergé par le réalisme et la dureté de cette histoire et par la force qui se dégage non seulement des illustrations mais aussi des textes. Incontestablement Baru possède un très grand talent je suis vraiment ravi d’avoir acheté cette BD.
J’aime beaucoup cette histoire qui part d’une situation plutôt banale, d’une banlieue comme il en existe tant. Cette BD nous mène grâce à la volonté de se battre de Anton, dans une histoire magnifique, de conflit de génération, de haine, de violence et d’amour.
C’est pour ma part le premier album que je lis de Baru et je dois bien avouer que j’ai été très séduit. Pas de doute voilà une BD qui vaut le détour sans aucun doute. Et maintenant je vais faire le nécessaire pour me procurer les autres albums de Baru… et vite.
En tout cas n’hésitez pas c’est une valeur sûre.

Par AUB, le 22 novembre 2004

Nouvel album de Baru, « L’Enragé » met en scène les acteurs de la vie de la cité dans les banlieues surpeuplées, mal entretenues et déprimantes. Comme à chaque fois que les hommes se retrouvent confinés dans des lieux étriqués, sans horizon, le moral baisse et provoque soit le désoeuvrement, soit la rage de combattre. Parmi ces deux choix, Baru extorque du plus profond de son personnage la volonté de se battre. Pour cela il fait ressortir la hargne et la violence qui lui donnent la force. D’un autre côté, le père du héros refuse ce combat. La résignation fait aussi mal à voir que le poing levé du jeune héros qui cogne et cogne… et qui évacue.
Le récit est fort et dur et le dessin ne laisse aucun doute sur les émotions des personnages. Impressionnant de réalisme, ceux qui connaissent la vie des cités vont se retrouver un peu dans cette histoire.. pas tous boxeurs mais tous essayant de se sortir de cet endroit car en général, c’est l’argent qui manque, pas le goût de vivre autrement…
La collection Aire Libre de Dupuis commet encore un superbe album qui se rapproche davantage de « L’autoroute du Soleil » et de « Quéquette blues ». Malheureusement, l’histoire s’arrête en plein milieu… et c’est un peu frustrant surtout dans ce genre de récit assez poignant. Quoiqu’il en soit, nous attendrons le tome 2 pour découvrir le flash-back déterminant et l’issue de l’histoire.

Par MARIE, le 24 novembre 2004

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