ENQUÊTES SURNATURELLES DE MINA (LES)
Descente aux enfers !

Sous le couvert d’une mystérieuse grand-mère, Mina puise avec la complicité de Madame Gisèle dans les réserves occultes de la grande bibliothèque. Avec le produit de ses réservations littéraires spécialisées, elle se transforme alors en Madame Divina et prodigue ses conseils avisés via Internet et son fabuleux programme évolutif Grimoire. Toutefois, rien de bien d’affriolant ne lui est proposé jusqu’au jour où un drame survient à la bibliothèque au cours duquel la petite Julie est trouvée inanimée. Les circonstances nébuleuses suffisent à la petite Mina pour mener une enquête, surnaturelle de surcroît, qui va l’amener à descendre en Enfer, le local souterrain où sont entreposés tous les livres interdits desquels peuvent jaillir d’étranges créatures.

 

Par phibes, le 26 décembre 2010

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Notre avis sur ENQUÊTES SURNATURELLES DE MINA (LES) #1 – Descente aux enfers !

Le sympathique tandem composé par Lorris Murail et Laurel se reconstitue pour créer une série parallèle à celle qu’ils ont déjà en commun, Le journal de Camilla. C’est la propre sœur de cette dernière, Mina, qui tient ici le haut du pavé et qui, par son attirance pour la sorcellerie, va être à l’origine d’enquêtes surnaturelles.

Ce premier opus ravira, comme il se doit, nos chères petites têtes blondes. En effet, Mina se révèle d’une débrouillardise extrême et également d’une grande curiosité (il est vrai, inhérente aux enfants de son âge) qui vont l’amener à s’occuper d’affaires couronnées d’effluves surnaturelles. Pour ce faire, elle est grandement épaulée par un personnage virtuel qui a son importance de par sa propension à ingurgiter, bon gré, mal gré, toutes sortes de données littéraires et à en faire une synthèse avertie. Il s’agit de Grimoire, son programme humanisé, dont l’appui oriente les recherches de la fine "limière" en herbe.

L’enquête dont il est question est agréable, toute en simplicité, laisse libre cours aux facéties de la petite fille qui se heurte à une énigme qui prend sa source dans un milieu souterrain communément nommé l’Enfer. Pas de grosse peur mais une bonne petite dose de suspense bien géré avec humour devrait combler l’avidité de la jeunesse visée.

Laurel, quant à elle, donne vie à la petite Mina d’une manière naturellement féminine. Son style semi réaliste est généreux, empli de facétie, d’œillade ronde et de fougue, et se développe dans des ambiances de naïveté et de fraîcheur très plaisantes.

Un ouvrage pour jeunesse qui se détache de la série mère et qui attisera l’appétence des tout petits. C’est Madame Divina qui le prédit !

 

Par Phibes, le 26 décembre 2010

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