ENFANTS DU CAPITAINE GRANT (LES)
Tome 1

 
Lord et Lady Glenarvan se trouvaient à bord de leur bateau le Duncan quand fut hissé sur le pont le corps d’un requin qui venait d’être pêché. Dans les entrailles de l’animal, une bouteille fut retrouvée qui contenait un mystérieux message partiellement effacé. Il parut vite clair que le message était un appel à l’aide ! Et qu’il avait été écrit par le bien connu Capitaine Grant, manifestement retenu prisonnier par des Indiens, quelque part en Amérique du Sud.

Lord Glenarvan prit à cœur de partir au secours du Capitaine Grant, voyant là aussi l’occasion d’une grande aventure à vivre. S’entourant de quelques proches fiables et des deux enfants du Capitaine Grant qui avaient été informés du projet d’expédition par voie de presse, il mit rapidement le cap vers la Patagonie…
 

Par sylvestre, le 6 mars 2016

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Notre avis sur ENFANTS DU CAPITAINE GRANT (LES) #1 – Tome 1

 
Dans leur excellente collection Ex-Libris, les éditions Delcourt proposent la version d’Alexis Nesme du roman Les enfants du Capitaine Grant de Jules Verne. C’est en trois tomes que la série sera complète, l’aventure dans ce premier volume s’attachant à nous présenter les héros principaux, leur effilé navire le Duncan, et à les envoyer à l’autre bout du monde à la recherche d’un disparu dont ils ont intercepté le SOS : de Glasgow jusqu’en Patagonie où une succession de terribles événements compliquera leur progression.

La charte graphique fort bien choisie pour cette adaptation (regardez les pourtours des phylactères de narration, par exemple !) n’est pas la seule originalité de cette bande dessinée : Alexis Nesme, auteur complet, a en effet pris le parti de mettre en scène des personnages humanoïdes aux visages animaliers. Ce n’est pas comme dans la BD Maus ou dans le manga Cat Shit One : il n’y a pas une espèce animalière pour un type de personnage. Les héros principaux cohabitent ainsi : un tigre, un renard, des chats, un ours, une grenouille… Sans que l’aspect qu’ils ont chacun ait un poids sur leur rôle ou sur leurs capacités, sans non plus que le gros soit forcément supérieur au petit : la grenouille ne nagera pas mieux qu’un autre lors de la grande crue, par exemple. Et elle "jouera" d’égal à égal avec le tigre dans l’épreuve ou dans la réflexion. Ça semble être un choix de l’auteur, simplement ; la qualité du dessin nous interdisant de supposer qu’Alexis Nesme a fait ce choix pour s’éviter de dessiner des visages humains.

Ce début d’aventure est fort bien mené. On redécouvre l’œuvre de Jules Verne autrement. Arrivés en fin de lecture, le plaisir d’être parti à l’aventure le partage à l’impatiente attente du tome 2 !
 

Par Sylvestre, le 6 mars 2016

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