ENFANT SOLDAT
Tome 2

Aki Ra faisait partie de l’armée cambodgienne pro-Viet Nam et était en lutte contre les hommes de Pol Pot lorsque les jours se firent plus cléments et qu’enfin on entendit parler de la fin de la guerre. Cela s’était senti : de moins en moins de missions militaires étaient au programme et à la place, c’était sur les bancs de l’école qu’Aki Ra et ses camarades de combat étaient envoyés.

L’APRONUC arriva au Cambodge. Organe de l’ONU, s amission était de neutraliser les millions de mines anti-chars et antipersonnelles qui faisaient du Cambodge un piège géant. Aki Ra se joindra à eux et se révélera un excellent démineur animé du souhait sincère que ses concitoyens puissent enfin vivre en paix sans risquer d’exploser en allant d’un endroit à un autre. Il eut l’idée à cette période de fonder un musée : le musée de la mine…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ENFANT SOLDAT #2 – Tome 2

Ce second tome est aussi le dernier puisque Enfant Soldat est un diptyque. On se rend bien compte dès le début de la lecture que ce qu’on a vu dans le premier opus ne va pas être repris, dilué, ressassé… Très vite, en effet, avec la scolarisation des enfants soldats et l’arrivée de l’APRONUC au Cambodge, on voit que la guerre n’est plus le sujet en soi et qu’elle fait place à la paix, aussi fragile soit-elle et aussi menacée qu’elle puisse être par ce que les conflits ont laissé à la population, en l’occurrence ces fameuses et sournoises mines…

Est abordé aussi dans ce second volet tout ce qui a trait au musée de la mine d’Aki Ra ; ce musée qui est à l’origine de ce manga, en quelques sortes, puisqu’il est le lieu de la rencontre entre Aki Ra lui-même, celui qui a inspiré le héros de la BD, et Akira Fukaya, le mangaka. A lui seul, ce musée est synonyme de volonté, d’espoir et d’altruisme. Il complète aussi le côté documentaire du manga, voire lui donne un côté guide touristique, invitant ceux à qui la bande dessinée a plu à faire un détour par ce musée lorsqu’ils se rendront à Angkor Vat !

Enfant Soldat est le genre de manga qu’on aimerait lire plus souvent. Un manga historique et d’action. C’est un témoignage d’autant plus marquant qu’il s’inspire de faits réels et atroces (principalement dans le tome 1), et que le héros est un enfant.
 

Par Sylvestre, le 15 juin 2009

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