ENFANT DE L'ORAGE (L')
Pierres de sang

Il est celui qui naquit des cendres d’une mère foudroyée…
Il est l’enfant de l’orage…
Recueilli par Moskip, un chasseur du clan Däfow, au coeur de la forêt de Tildwen, il grandira sans rien connaître de ses origines, ni de sa mère morte foudroyée. Mais un jour, le vieux sage du village découvre que Laïth, le garçon, a d’étranges crises lors des orages. Les tourments des orages agitant son petit corps d’une façon désordonnée.
Cela se calme jusqu’au jour des premières chasses, où un de ses amis, Daeb, se retrouve écrasé par une espèce d’énorme sanglier, (ou un mini mammouth). Mort, Laïth le prend dans ses bras, et Daeb revient à la vie…
Le vieux sage décide et conseille donc à son père de l’emmener voir la tombe de sa mère, pour peut-être découvrir d’où lui viennent ces étranges capacités…

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ENFANT DE L’ORAGE (L’) #1 – Pierres de sang

La couverture me semblait très classique, mais les couleurs m’attiraient l’oeil, fonds enneigés, couleurs assez semblables aux nuages annonciateurs de tempête. Et puis le fait que clairement le héros ne semblait pas humains, avec des traits un peu félins sur les bords. C’est là que j’ai ouvert cette bande dessinée, qui confirmait effectivement ce que j’avais vu à l’extérieur, à savoir des personnages aux traits félins, mais bien humanoïdes. Ce fut le premier bon point, car j’ai trouvé pour ma part que graphiquement tous les personnages étaient assez réussis. Les traits ne sont pas nombreux, mais avec la mise en couleur, tout de suite ils deviennent plus consistants, plus attachants. Bref, on rentre bien dans l’univers graphiquement parlant, et je dois dire que les couleurs sont très bien réalisées, que ce soit pour les paysages neigeux, ou bien les scènes d’autres saisons.
Scénaristiquement, ce n’est pas à proprement parler une histoire très très originale, mais on se plonge dedans avec plaisir, tant l’ambiance est bonne. Et puis la recherche des origines de cet enfant de l’orage est un bon prétexte pour mettre un gamin doté de pouvoirs en scène, et j’avoue que j’aime assez ce genre d’histoire. Ce n’est pas sirupeux, ou à contrario bourré d’action, c’est tout simplement bien équilibré.
Bref, vous l’aurez compris, j’ai passé un agréable moment de lecture avec ce premier opus, et j’ai hâte de lire le suivant. A lire sans trop d’hésitation, ne serait-ce que pour découvrir des planches somme toutes assez belles.

Par Siam l'Archiviste, le 16 décembre 2003

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