EMPEROR'S CASTLE
Tome 1

Chunhoo Kang est le guerrier Nihon Saikono, c’est-à-dire le plus grand combattant de la nébuleuse Yakuza, au Japon. Sa force, il l’a doit à un art martial coréen méconnu, le shi-nan-joo.

Mais un jour il en a assez de cette vie au service de ces criminels et il décide de repartir dans son pays d’origine. Ses patrons le laissent partir mais certains souhaitent, finalement, qu’il disparaisse car ils voient en lui une menace.

Kang, lui, veut surtout retrouver une femme qu’il a abandonné vingt ans auparavant alors qu’elle était enceinte. Il va découvrir un fils qui a lui aussi évolué dans une organisation criminelle et qui vient d’être condamné à mort.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur EMPEROR’S CASTLE #1 – Tome 1

En parcourant rapidement quelques pages, je m’étais dit : « encore une histoire de baston ». J’ai ensuite repris les choses dans l’ordre, en commençant par le mot de l’auteur (une tradition dans les manwha visiblement). Un peu pompeux, mais peut être le signe d’une œuvre plus subtile qu’il n’y parait ? Allons voir.

L’intro du récit est une tirade sur l’Humanité selon Kim, ou plutôt selon son héros Chunhoo Kang. Bon, ce n’est pas très original mais cela annonce peut être quelques réflexions, quelques thématiques qui seront développées par la suite.

Et puis vient vraiment le début de l’histoire. Les patrons du Yakuza attendent leur fameux guerrier. Ils n’ont pas encore décidé de son sort. Ils veulent le voir encore à l’œuvre une dernière fois. L’épreuve ? Battre 80 hommes, pas moins. Et il va réussir le bougre ! Et sans se fatiguer. Bon, je ne gâche pas le suspense, on sait depuis les premières lignes qu’il est le plus fort. Ca risque même de poser des problèmes pour maintenir le lecteur en haleine par la suite.

Un peu plus loin, en effet, alors qu’il revient en Corée, d’autres agressifs, méchants parmi les méchants, vont vouloir s’y frotter. Et ça va saigner !

Bon, disons le de suite, nous ne sommes pas au royaume de la subtilité et on ne peut pas dire que le héros soit très charismatique. Heureusement, le récit est relevé par l’histoire du fils, développée en parallèle. Ses histoires au sein de son organisation criminelle apportent un réel intérêt au manwha et nous font sortir du « tout action ».

Du coup, à la fin du livre, on espère que la suite sera plus travaillée et que les retrouvailles père/fils vont permettre d’étoffer le scénario. Réponse dans le prochain tome sans doute !

Par Legoffe, le 10 août 2007

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