EMINENCE IN SHADOW
Volume 3

Tous les deux ans, le pays organise le grand tournoi de Bushin, qui voit s’affronter les meilleurs Magelames locaux et étrangers.

L’Académie organise, dès lors, un concours interne pour désigner l’élève qui représentera l’école au tournoi.
Cid Kagenô se retrouve face à une des meilleures élèves, la belle Rose Oriana. Il sait qu’il est bien plus fort qu’elle mais il doit jouer à la perfection son rôle d’élève médiocre afin de continuer à manoeuvrer dans l’ombre. Il offre ainsi un spectacle de haut niveau en matière de défaite, mais aussi de résistance. A tel point qu’il récolte une certaine admiration – imprévue – auprès d’une partie du public, dont la fille du Principal adjoint, Shelly, qui vient lui demander d’être son ami.

Par legoffe, le 4 avril 2022

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Notre avis sur EMINENCE IN SHADOW #3 – Volume 3

Ce nouvel épisode s’ouvre sur un duel entre Cid et la Princesse Oriana. Un moment d’action qui se veut avant tout comique jusqu’à la dérision. Là où, habituellement, on voit les héros multiplier les coups gagnants, nous assistons aux prouesses du personnage principal pour simuler les coups encaissés. C’est à la limite de la danse artistique, catégorie « prix du plus beau naufrage » (pour le héros, bien sûr).

Après cette entrée en matière amusante, les choses deviennent (un peu) plus sérieuses. L’Académie est, en effet, attaquée par de terribles combattants qui se font passer pour des Shadow Garden. L’ennemi dispose d’un mystérieux système qui neutralise la magie des membres de l’Académie, qui sont pris en otages. Et pas de quartier pour ceux qui résistent !

Si la mort rôde, les auteurs conservent l’esprit léger et humoristique habituel… et ça marche ! La situation a beau être critique, comment ne pas rire de la manière dont Cid gère tout cela. Plus puissant que l’adversaire, il manoeuvre en conservant son anonymat, répondant à l’ennemi et goûtant à des expériences nouvelles qui étaient sur sa liste des « choses à essayer une fois dans sa vie » !

Autre personnage amusant (sans le vouloir), Shelly, dont le rôle devient plus important. Elève modèle mais tête en l’air, elle se rapproche de Cid et contribue à la lutte contre l’ennemi tout en restant une jeune fille fragile. Shelly contrebalance ainsi les nombreux personnages féminins forts en caractère (et en maniement de l’épée) que l’on croise dans le livre.

Bien dessiné, drôle, anticonformiste, ce manga confirme ici tout le bien que j’ai pu en dire jusqu’à présent. Grâce à son style décalé, il peut vraiment plaire à un lectorat plus large que celui qui s’intéresse habituellement aux récits fantastiques et aux isekais.

Par Legoffe, le 4 avril 2022

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