EMERGING
Tome 1

En gare de Shinjuku, un homme est mort dans des conditions aussi douloureuses que spectaculaires : devant de très nombreux témoins, il a littéralement explosé ! Son cas est confié aux docteurs Shûji Onodera et Kaoru Sekiguchi qui se rendent très vite compte qu’ils ont affaire à un virus mortel de type fièvre hémorragique. Des échantillons de sang contaminé sont envoyés au BL4, un laboratoire national spécialisé en maladies virales. Les résultats des tests sont formels : l’homme est mort d’une maladie non encore répertoriée ! Et malheureusement, d’autres personnes ont contracté le virus ; parmi elles la jeune Akari Misaki que le docteur Onodera connaît…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur EMERGING #1 – Tome 1

Après l’avoir déjà été pour le suicide collectif de la BD Le cercle du suicide, la gare Shinjuku de Tokyo est à nouveau le théâtre d’une scène d’horreur dans Emerging. Fréquentée dans la réalité par d’innombrables personnes, cette gare est donc utilisée comme symbolisant le "cela aurait très bien pu vous arriver" !

Différents éléments rendent ce manga captivant. Tout d’abord, la notion de microbes, vecteurs invisibles de maladies, et donc de phobies. D’où un stress particulier qui met toutes les victimes potentielles sur un pied d’égalité, d’autant plus que dans notre cas, la maladie est mortelle. Ces microbes sont représentés dans certaines cases et apparaissent comme une nuée de paisibles flocons de neige… Sournois !

Ensuite, il y a cette histoire de relation amicale entre le docteur Onodera et Akari. Même si on suppose en lisant ce premier tome que la petite héroïne ne risque pas grand-chose de par son statut de personnage principal, on n’en est finalement plus si sûr que cela quand arrivent les dernières pages de ce volume premier…

Enfin, le dessin est de très bonne qualité. Fin, réaliste, agréable, il aide vraiment à entrer dans l’histoire qui, par ailleurs, présente quand même une petite chose qui m’a gêné : les deux docteurs que l’on suit sont deux jeunes hommes. Pour ainsi dire, ils ont moins d’expérience que s’ils avaient été deux "pro" de la médecine. Etait-ce pour les rendre plus "kawaï" (mignons) que l’auteur, Mazaya Hokazono (Inugami, le réveil du dieu chien), les a imaginés ainsi, ou bien simplement parce que le virus étant inconnu, qu’ils aient été jeunes ou vieux, ils auraient tout autant été désarmés devant la menace ? Allez savoir… Mais après tout, c’est un détail qui ne gâche rien.

Quelques points posent encore question dans ce tome 1 mais la série ne comptant que 2 volumes (ça, c’est chouette !), on espère que les réponses arriveront : Comment la première victime a-t-elle attrapé ce virus ? Comment va évoluer le personnage de Mlle Mori, la scientifique ambitieuse ? Akari mourra-t-elle ? Et son copain, qui l’a embrassée en faisant fi du danger couru ? Quel sera le remède au virus ?

Tout cela nous attire vers la lecture du second tome qu’on attend aussi bon et qu’on espère surprenant !

Par Sylvestre, le 23 octobre 2006

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