ELRIC (Délirium)
Elric de Melniboné

(Elric of Melniboné 1 à 6)
Elric règne sur l’Empire de Melniboné, dernier rejeton albinos d’une longue lignée, millénaire, d’empereurs. Cependant, il ne goutte pas aux traditions bellicistes de ses ancêtres. C’est un monarque cultivé, fin qui souffre néanmoins d’une étrange faiblesse qui l’oblige à régulièrement prendre des potions pour se revitaliser. Dans l’ombre, son cousin Yyrkoon souhaiterait occuper le trône de cristal. Il profite d’une fantastique bataille navale pour tenter d’éliminer son royal cousin, mais ne peut finalement qu’en provoquer la colère. Yyrkoon fuit alors, en enlevant sa propre sœur, la bien aimée d’Elric, tout en entreprenant de trouver les légendaires épées sombre, dévoreuses d’âmes…

Par fredgri, le 1 octobre 2022

Notre avis sur ELRIC #1 – Elric de Melniboné

Fidèle à sa réputation de fin esthète, Delirium exhume pour nous, cette fois, une des plus belles adaptations des années 80, Elric de Melniboné par le trio Roy Thomas/Michael T. Gilbert/P. Craig Russell qui s’attaquent à un chef d’œuvre de la fantasy par le célèbre Michael Moorcock.

Toutefois, il ne faut pas oublier le magnifique Graphic Novel paru en 1982 qui adaptait déjà La cité qui rêve, chez Marvel, par les mêmes Thomas/Russell, ou encore le récit qu’ils signèrent ensemble dans le Epic Illustrated en 83. Malgré tout, c’est Pacific Comics qui va réellement déclencher le projet pour être ensuite poursuivi chez First Comics avec quatre autres mini-séries.

C’est donc un travail éditorial de longue haleine qu’entame ici Delirium avec ce bel album qui se dévore d’une traite.
Dès les premières pages on entre dans un univers grandiose, au style parfois ampoulé, mais qui nous emporte dans une épopée grandiose. Ainsi, on découvre la cité qui rêve d’Imrryr, le peuple sous-marin du roi Straasha, Arioch le seigneur du Chaos, la beauté de Cymoril… On se laisse prendre au charme de ces planches magnifiquement sublimées par l’encrage de Russell qui transcende littéralement les crayonnés de Gilbert… On admire certaines pages qui tiennent plus de l’illustration, on s’attarde sur les détails, sur telle composition, sur la fluidité de la narration… On est tout simplement éblouit devant la qualité de cette histoire !
Un des sommets des années 80 qui su par certains côtés pousser plus loin encore la sublimation du roman initial, qu’il s’agisse de son aspect graphique, mais sur le plan de l’écriture aussi.

Une très belle façon de redécouvrir une œuvre qui a marqué le genre et un album qui ne vous laissera pas indifférent !

Par FredGri, le 1 octobre 2022

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