ELRIC (PANINI)
L'équilibre perdu

Autre temps. Autre lieu.
Elric de Melniboné erre dans un paysage désertique, seul. Tout à coup, il est attaqué par des créatures démoniaques. Pour lui, c’est le bon moment pour nourrir son épée Stormbringer. Mais là, un corbeau lui apparait et lui parle. il lui annonce qu’une conflagration menace de briser l’équilibre entre la Loi et le Chaos et la Balance est a préserver. Elric est fatigué de tout cela. Mais il est le Champion Eternel et son rôle est de sauver l’équilibre du multivers. Tout comme d’autres champions éternel d’autres mondes comme Corum Jhaelen, Dorian Hawkmoon et Eric Beck.
En attendant de se trouver un havre de paix où il pourra se reposer, Elric attend qu’on vienne le chercher pour accomplir son destin…

 

Par berthold, le 28 octobre 2012

Notre avis sur ELRIC (PANINI) #1 – L’équilibre perdu

Dans l’oeuvre de Michael Moorcock, le personnage d’Elric est l’une de ses créations les plus connus au monde (dans le multivers ?). Il est né en 1961. Son héros, son Champion Eternel a souvent été adapté en bandes dessinées depuis 1972. Des auteurs comme Barry Windsor-Smith, P.Graig Russel, Roy Thomas ou encore Walter Simonson se sont occupés de raconter ses aventures.
Mais Moorcock n’a pas crée que ce personnage, il a aussi narré les aventures de Hawkmoon, Corum, Oswald Bastable, Von Beck, d’autres incarnations du Champion Eternel.

Chris Roberson, le scénariste de Do Androids dream of electric sheep ? Dust to dust, ami avec Michael Moorcock, a relevé le challenge de relancer pour Boom ! Studios les aventures d’Elric. Il en profite aussi pour mettre en scène d’autres créations de Moorcock comme Corum, Kawkmoon ou Beck.
Le premier tome nous plante le décor et nous présente les personnages. Le lecteur se sent rapidement à l’aise dans cette histoire, dans cette aventure. Il est facilement trimballé d’un univers à l’autre en rencontrant le Champion Eternel de chacun de ces mondes. Roberson crée ainsi une intrigue qui arrive à nous emporter, à nous dépayser, à nous passionner pour cette première rencontre. Le récit est fort prenant et au final, on en redemande.

Le tout est illustré par Francesco Biagini qui nous entraine grâce à son trait dans les divers univers imaginés par Moorcock et Roberson. Là aussi, sa mise en page est assez inventive et ses incarnations du Champion Eternel sont fidèles à ce que l’on peut imaginer lorsque nous lisons les romans.
La postface est signée Neil Gaiman et on peut admirer une galerie de croquis et d’illustrations signée par des auteurs comme Tim Bradstreet ou Benjamin carré, entre autres.

Bref, un premier tome fort agréable, divertissant et qui rend honneur à l’un des piliers de la littérature fantastique.

 

Par BERTHOLD, le 28 octobre 2012

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