ELLIS
Sax

Shawn Shank a été condamné à mort pour l’assassinat du fils du Gouverneur de l’Etat de New York et attend son exécution. Il est contacté par Knight, le "Marchand des sables", qui lui promet d’assouvir ses rêves de vengeance après sa mise à mort. Cette proposition fantastique cache un objectif bien précis, celui d’utiliser, entre autres, les pouvoirs de Shawn pour infiltrer le Groupe Ellis. Deep O’Neil et Sax, deux agents de cette communauté secrète vont devoir veiller au grain et affronter une puissance onirique d’une force inhabituelle.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ELLIS #2 – Sax

Oh, que c’est-il passé chez "Le Lombard" ? Lorsque vous aurez entre vos mains ce deuxième épisode, vous ne pourrez que vous apercevoir qu’il y a eu un remaniement énorme dans cette série fantastique qui fera grincer les dents de plus d’un lecteur exigeant et surtout du collectionneur. En effet, l’intitulé de la série a changé de telle manière qu’elle ne s’appelle plus "Ellis" mais "Ellis Group". Bon, à ce stade, le niveau de gravité n’est pas énorme mais s’envenime quand on comprend que le format a été également modifié et que se pose la question si la série est toujours dans la collection Portail. Afin de limiter les dégâts, l’éditeur a préféré rééditer le premier tome dans un format conforme au suivant tout en changeant son titre "Lady Crown" par "Deep O’Neil".

Pour l’heure, Sébastien Latour qui a fait ses preuves avec "Wisher", récidive dans cette aventure originale dans laquelle il nous ballotte subtilement entre rêve et réalité. Ce tome qui est consacré à Sax, l’équipier de Deep, apporte quelques informations sur celui-ci et les démons qu’il se doit d’affronter et nous ouvre une nouvelle histoire liée à la précédente par ce curieux homme en blanc faiseurs d’abominations. Pareillement, Deep, qui demeure au centre de l’intrigue, remonte progressivement dans son passé.

Le déroulement de l’histoire se fait judicieusement par la juxtaposition d’évènements qui ont un dénominateur commun, un homme incarcéré au sein du Groupe Ellis. On prend un certain plaisir à suivre les déambulations actives de ces "Men In Black" qui constituent cette agence plus que spéciale, et qui, en plus de leurs préoccupations personnelles, doivent combattre des forces obscures nées de rêves de toute une ville.

Griffo est à son top niveau au point de vue dessins et nous bluffe sans ambiguïté. Cette réalité qu’il dépeint, qu’elle soit virtuelle ou matérielle, est de toute beauté et nous transporte agréablement. Les protagonistes, quel qu’ils soient, de Deep à Knight, ont une expressivité extraordinaire. Les décors, servis par une colorisation non agressive et réalisés selon des plans généreusement travaillés, sont d’une telle force artistique qu’ils incitent à l’admiration.

Rêve ou pas rêve, l’aventure continue et ce pour notre plus grand plaisir …

Par Phibes, le 17 février 2008

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