ELLE
Le Tesson d'Amenartas (1/3)

A l’époque où Jack l’éventreur défraie la chronique anglaise, Edward Thorn, directeur du journal "The Tribun", reçoit de la part d’Horace Holly du Collège de Cambridge une curieuse missive contenant un manuscrit ainsi que deux artéfacts archéologiques. Le grimoire lui apprend l’extraordinaire aventure que le professeur a vécue en compagnie de son fils adoptif, Léo Vincey. En effet, ayant atteint ses 25 ans, celui-ci, dernier survivant d’une des plus anciennes lignées mondiales, s’est lancée sur les traces de son ancêtre le prêtre égyptien Kallikrates assassiné par "celle qui doit être obéie", une prêtresse à la beauté éblouissante, régnant sur un territoire sauvage et marécageux du continent africain totalement inconnu des blancs. Mais pour cela, il devra au préalable braver la colère des éléments et l’attitude plus que troublante du peuple des Amahaggers qui vit en ces lieux isolés.

 

Par phibes, le 24 juillet 2010

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2 avis sur ELLE #1 – Le Tesson d’Amenartas (1/3)

Cinquième album à intégrer la nouvelle collection historico-fantastique 1800 dirigée par Jean-Louis Istin, Le tesson d’Amenartas inaugure la nouvelle saga en 3 tomes confiée à Elie Chouraqui et à AJA (Alberto Jimenéz Alburquerque). Cette saga relève d’une adaptation éponyme du succès littéraire (She) écrit par le romancier anglais Henry Rider Haggard, père du personnage célèbre d’Allan Quatermain.

Tous les ingrédients nécessaires à la mise en place d’une épopée extraordinaire ont été réunis pour lancer le lecteur dans une quête prophétique pleine de saveur exotique. En effet, conformément à l’ambiance victorienne qui imprègne cette aventure, Elie Chouraqui confirme son talent de scénariste en organisant adroitement les péripéties du jeune Leo Vincey. A ce titre, passé et présent se mêlent avec délicatesse pour amener le héros au voyage dont il se sent, de par les errements millénaires de ses aïeuls, obligé d’accomplir pour taire définitivement une histoire familiale ancestrale.

Après une première partie bien évocatrice et découpée avec soin, qui campe l’atmosphère, les personnages et définit l’intrigue aux racines très anciennes, place est donnée à l’action et de fait, à l’équipée et à ses nombreux coups du sort. Par ce biais, on perçoit l’empreinte du récit d’Henry Rider Haggard au travers des nombreux dialogues subtilement travaillés aux consonances polies. On pourra toutefois être étonné de la facilité de communication entre les indigènes et les explorateurs qui peut se révéler un tant soit peu déstabilisante. Malgré cela, le contact est fort et réserve quelques bons moments d’actes d’échange et de bravoure.

Si, dans ce premier tome, on ne voit pas celle qui a donné le titre à la saga, la fameuse Elle, on peut toutefois avouer que son ombre reste bien présente, de par les dire des protagonistes, et augmente de fait le mystère de sa personne.

Après avoir dessiné le premier tome de Crawford, chasseur de sorcières, sorti il y a à peine deux mois chez le même éditeur, AJA confirme son adresse à réaliser des aventures animées et emplie de détails. Le réalisme qu’il s’emploie à utiliser, est absolument confondant et complète à merveille la scénarisation de cette adaptation, dans des plans aux ambiances ancestrales plaisantes. Le trait qu’il adopte démontre une certaine maîtrise quant à l’expression anguleuse de ses personnages et l’authenticité de ces décors (pour chipoter, on pourra signaler la disparition de la cicatrice à l’œil droit du majordome Joob au fil de l’aventure). Il va de soit que la colorisation est également excellente, utilisée sans agressivité.

Une très bonne première partie, rehaussée par un premier de couverture somptueux à la Frazetta, qui annonce une équipée tumultueuse au cœur de territoires mystérieux pour la découverte d’une prêtresse non moins mystérieuse, et qui donne envie de connaître la suite.

 

Par Phibes, le 24 juillet 2010

De Henry Rider Haggard(1856-1926), je ne connais surtout que son personnage d’Allan Quatermain, surtout grace aux adaptations de films comme Les mines du roi Salomon. Mais je savais qu’il y avait un autre de ses ouvrages qui était aussi célèbre et qui s’intitulait She ou Elle si nous le traduisons en français.

Quand j’ai su que la collection 1800 allait proposer une adaptation d’Elle, j’ai eu envie de la découvrir. Déjà, parce que le dessin est de Alberto Jimenez Albuquerque alias Aja et qui quelque mois après le réussi Crawford, chasseur de sorcières nous surprend avec le graphisme choisi pour Elle. Il y fait d’ailleurs un magnifique travail servi par un choix de couleurs de premier plan du au talent de la coloriste Sandrine Cordurié. Ces tons confèrent une certaine atmosphère ou dimension à l’œuvre.
Mais ce qui m’a le plus intrigué est de trouver le nom d’Elie Chouraqui à cette adaptation.
Bien sur, je sais qui est Elie Chouraqui. J’ai vu quelques uns de ses films dont le magnifique Man on fire avec Scott Glenn ou son Harrison’s Flowers.
je sais aussi qu’il a mis en scènes des comédies musicales et que depuis peu, il s’est mis à la BD.
Son Elle débute vraiment bien. il nous met d’entrée dans l’ambiance et le mystère. Il nous présente bien sur les personnages principaux et va petit à petit nous lancer dans l’aventure qui nous conduit dans une Afrique bien mystérieuse.
Ici, nous sentons le parfum de la grande aventure se pointer à chaque fin de page.
Le suspense reste intact à la fin et nous avons vite hate de lire la suite de cette adaptation.
Bref, Elle est une bonne surprise, un titre que je vous conseille fortement.

Par BERTHOLD, le 9 août 2010

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