ELFES
Le Crystal des elfes bleus

l’humain, se dirigent dans le gel ambiant vers le refuge d’Ennlya. Mais en arrivant sur les lieux isolés, ils s’aperçoivent que la cité n’est plus qu’un immense charnier. Tous les habitants ont été assassinés, frappés par un ennemi qui n’a laissé que comme seule trace une dague plantée dans le corps sans vie de Sefeen, le frère d’Aamnon. Considérant l’origine reconnaissable de l’arme, il ne fait aucun doute que le peuple des Yrlanais dirigé par son sinistre roi Rinn a décidé d’engager une guerre entre les deux peuples. Mais cette évidence peut s’avérer trompeuse, si bien que Lanawyn, sous le couvert d’Aamnon, a décidé de découvrir ce qui se cache derrière cet effroyable massacre lourd de conséquence. Aidée en cela par son compagnon de route Turin, elle se rend auprès du roi Rinn lui-même. Ce rendez-vous lui permettra-t-elle de freiner les prémices d’une guerre imminente ou, au contraire, attisera-t-il la volonté meurtrière du sinistre monarque ? Et si ce n’était pas du fait des Yrlanais, s’il s’agissait d’une manigance plus pernicieuse liée au Crystal des elfes bleus ?

Par phibes, le 16 janvier 2013

Lire les premières pages de ELFES #1 – Le Crystal des elfes bleus

Voir les croquis de ELFES #1 – Le Crystal des elfes bleus

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur ELFES #1 – Le Crystal des elfes bleus

Directeur de la collection Celtic en la maison Soleil, le productif Jean-Luc Istin poursuit très honorablement son parcours artistique en nous proposant en ce mois de février 2013 une nouvelle saga qui, comme son titre l’indique, fleure bon les ambiances de mythologie celtique.

Avec ce premier tome, le scénariste joue la carte du dépaysement total puisqu’il nous immerge dans un monde médiéval onirique qui est partagé principalement entre les hommes, les elfes et les orks. Fort de cet exotisme très bigarré, il nous introduit dans le climat particulièrement tendu entre chaque ethnie, chacune ayant sa particularité physique et morale (les uns, belliqueux, les autres, immortels et sages et les derniers, nécromanciens). Ce brassage génère ainsi une intrigue profonde dont le départ est le massacre de tout un village elfe.

Jean-Luc Istin nous sert un récit indubitablement empreint d’un fantastique soutenu, entretenu par deux quêtes portées d’une part par un duo de personnages colorés et d’autre part par une jeune elfe Vaalann. A cet égard, si la première prend des accents d’investigations politico-policières, la seconde se fonde sur des élans initiatiques. Le mystère bat son plein, dans un alternat bien orchestré, suscitant quelques questions quant aux liens qui pourraient subsister entre les deux équipées. Evidemment, l’aventure elfique est bien huilée, celle-ci se démoulant habilement dans un imaginaire captivant et faisant appel à une dose d’action mesurée.

Le dessinateur Duarte, de son côté, n’en est pas à son coup d’essai. Ce dernier, aiguisé par le travail remarquable réalisé dans les séries Chroniques de la guerre des fées, De sang froid, Le Capitaine Fracasse, nous démontre une fois de plus son savoir-faire dans la manière de mettre en images un univers imaginaire bien léché, indubitablement magique peuplé de créatures disparates. Le geste est maîtrisé, proportionnel, plein de créativité, peut se révéler doucereux quant à l’apparence des elfes féminins mais également incisif quand il s’agit de décrire la cruauté, la dureté de certains autres personnages.

Une première partie engageante qui mêle harmonieusement monde légendaire et quête aventureuse fantastique et qui intégre une toute nouvelle série concept de 5 histoires. A suivre donc !

Par Phibes, le 16 janvier 2013

Publicité