ELFES
L'élu des semi-elfes

Partout à travers le monde, les semi-elfes nés de l’union entre un elfe et un humain, sont considérés comme des bâtards, des êtres impurs rejetés ou tout simplement exécutés en place publique…
C’est justement lors d’une exécution pour le moins spectactulaire qu’un semi-elfe, dément ou prédicateur, annonce l’aube d’une nouvelle ère pour les semi-elfes, la promesse de la naissance prochaine de leur messie, marqué au niveau de l’épaule.
Dix ans plus tard, un enfant né d’une union interdite. Il se nomme Nah Thaal.
Emprisonné dans une mine du seule fait de sa naissance, sans aucun espoir de s’en sortir, le semi-elfe mène la révolte qui conduira à la libération des siens, et va battre la campagne pour rallier ses semblables et leur offrir l’espoir d’une vie meilleure.

Mais cette recherche de la terre promise va t-elle connaitre la fin tant espérée ? La reine des elfes sylvains va t-elle accepter de les laisser s’installer et fonder leur ville ?

Par Matt, le 22 octobre 2013

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Notre avis sur ELFES #4 – L’élu des semi-elfes

Après l’excellent Elfe blanc, cœur noir du tandem formé par Olivier Péru et Stéphane Bileau, le lecteur était en droit de s’inquiéter de l’histoire qui lui succèderait. C’est d’ailleurs bien ce qui fait la richesse, mais aussi parfois l’irrégularité des nouvelles séries concept qui ortent à un rythme effréné depuis ces dernières années.

Et heureusement, la nouvelle équipe à la manoeuvre n’a pas déçu les attentes pour ce quatrième opus dont le thème reposait sur les semi-elfes, créatures nées de l’union d’un elfe et d’un humain, rejetés au mieux, ou exécutés par la race humaine.

Le véritable point positif réside dans le trait et la richesse du découpage de Jean-Paul Bordier qui s’est déjà plusieurs fois illustré au sein de la collection Soleil Celtics. Comment ne pas être émerveillé par ses décors fouillés, son bestiaire étudié et travaillé ? Sans oublier un découpage efficace qui s’adapte aux différents temps du récit pour lui conférer le rythme idéal, avec notamment un grand coup de coeur personnel pour l’illustration des planches liées à la narration des légendes ou des flash backs.

Du point de vue du scénario, l’histoire reste somme toute très classique. Eric Corbeyran, scénariste prolifique s’il en, use dans ce nouveau tome de ficelles bien connues des amateurs de bonnes histoires : Les semi-elfes constituent un peuple rejeté et persécuté de par sa différence et sont à la recherche de la sainte terre promise avec à leur tête, un messie tout droit désigné par une prophétie antique. Récit parfois un peu convenu dans son déroulé, L’élu des semi-elfes ne sort jamais du sentier battu. Dè lors, le lecteur pourra peut être ressentir un sentiment de "trop peu", largement attribuable au format de l’exercice. Encore une fois, l’histoire aurait peut être gagné en pronfondeur si elle avait été étalée sur plusieurs tomes.

L’élu des semi-elfes demeure un agréable moment de lecture, un conte très visuel dans la continuité des tomes précédents, à consommer de préférence à proximité d’un bon feu de cheminée.

Par Matt, le 22 octobre 2013

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