ELFÉES (LES)
Tome 7

Lou, Nina, Yoshi et Izel qui représentent le groupe de musique Les Elfées sont en manque d’inspiration pour boucler leur dernier album. C’est alors qu’elles rencontrent Lexus, un ami à Samir qui a l’avantage de faire partie d’une formation musicale reconnue, les Darsky Prophets. Invitées à assister à un de ses concerts, elles tombent sous le charme de ses compositions et de fait, lui demandent s’il peut les aider à créer une nouvelle chanson. Dès le début, leur association marche à merveille tant elle coule de source. Malheureusement pour le jeune homme, la complicité naissante avec les Elfées et plus particulièrement avec Yoshi est assurément mal vue par le sinistre Anton. En effet, Lexus fait partie du Peuple de la Nuit et en tant que tel, ne peut pactiser avec les représentantes du Peuple ennemi des Lucioles. Quelle va être la réaction de Lexus ?

Par phibes, le 18 septembre 2013

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Notre avis sur ELFÉES (LES) #7 – Tome 7

C’est reparti pour ce sémillant quatuor empli de fraîcheur juvénile et de féminité dont le duo indissociable, constitué par Serge Carrère et Weissengel, assure depuis déjà sept albums leurs pérégrinations. De fait, nous retrouvons Lou, Nina, Yoshi et Izel, toujours dotées de leurs pouvoirs magiques, dans un récit qui, une fois de plus, va les obliger à faire front avec de nouvelles entités fantastiques issues du petit peuple.

Cette nouvelle histoire se veut tout aussi agréable que les précédentes. Elle met en évidence cette fois-ci une petite aventure sentimentale contemporaine entre deux jeunes êtres issus de deux mondes différents. Cette différence permet évidemment de générer des rapports parfois douloureux, suscités essentiellement par l’une des familles qui voit en l’idylle le reniement d’une certaine tradition ancestrale.

Les auteurs parviennent sans difficulté à rendre attachant le parcours de Lexus vis-à-vis des siens (le peuple de la Nuit), n’hésitant pas à rentrer dans une dissidence où le féerique va prendre toute sa place. Sans aucune violence et avec beaucoup de sensibilité, on suit le garçon aux yeux rouges dans ses péripéties assurément bien orientées et pleines de bon sens qui devraient permettre aux fringantes elfées de retrouver l’inspiration qui leur fait défaut.

L’inspiration manga ne fait aucun doute dans le graphisme de Dollphane. Ce dernier qui travaille également pour le magazine Julie peut se targuer de posséder un trait séducteur, qui sied parfaitement au lectorat visé. Ses petits personnages sont craquants dans leurs représentations, leurs attitudes agréablement travaillées, leurs expressions malicieuses (les regards sont confondants), le tout dans une colorisation lumineuse qui a son charme.

Un bon petit épisode tout en candeur et en paillettes qui devrait, de par sa magie ambiante, rasséréner les jeunes lectrices.

Par Phibes, le 18 septembre 2013

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