EL SPECTRO
Trans-Amazonie

Le grand Prix de Monaco. L’ancien lutteur El Spectro participe à cette course à bord d’une maserati. Après plusieurs tours, il tente de rattraper la ferrari de Gunther, la Lotus et la Vaillante. El Spectro veut se placer dans le trio de tête. Après une lutte acharnée, il termine troisième et trouve sa place sur le podium. Cet exploit va être remarqué par un ambassadeur du président du Zalcaro, un pays d’Amérique du sud où il est convié à participer à une grande course : la Trans-Amazonie !
Un certain professeur Jorge Romero lui demande d’accepter sa proposition : utiliser un moteur révolutionnaire sur sa voiture pour participer à la course. El Spectro accepte. Sur place, il fait la connaissance, parmi les concurrents, d’une star d’Hollywood, d’une belle pilote allemande, mais surtout il va croiser un homme qu’il croyait mort, un lutteur comme lui qu’il a déjà affronté et battu : Crâne Noir !

 

Par berthold, le 4 avril 2013

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Notre avis sur EL SPECTRO #2 – Trans-Amazonie

Mais c’est vraiment du bon travail que cette série nommé El Spectro !

Rien qu’en feuilletant les pages, on a l’impression de se retrouver dans les années 1950, de plonger dans des récits de Tillieux, Franquin et autres. Bon, il est vrai que de sacrés surprises nous attendent.
Le scénariste Frédéric Antoine et le dessinateur Yves Rodier vous font croiser Michel Vaillant et sa vaillante lors du Grand Prix de Monaco, ils font un clin d’oeil à Guy Williams (alias Zorro), ils mettent en scène des coureurs automobiles connus et le pays du Zalcaro fait penser à la Palombie de Franquin.
L’intrigue conçue par les auteurs est à la hauteur de cette aventure. Pas de temps morts, du suspense, de l’action et de l’humour ! On se croirait presque dans une aventure de Spirou et Fantasio ou de Tintin. Sauf qu’ici, le héros est un luchador qui garde son masque sur le visage. Malgré cela, le héros a de l’allure, de la classe.
Sa rivalité et les scènes avec le Crane Noir donnent un autre ton à cet épisode. Jusqu’au bout, le lecteur se demande qui est réellement le Crane Noir. Un ennemi ? Ou un allié ? Quel est son jeu ? L’intrigue prend d’autres pistes sans que cela ne gêne en rien notre lecture. Au contraire !

Le graphisme d’Yves Rodier rend vraiment hommage au dessin de Franquin ou, de Tillieux entre autres. Rien qu’en regardant la première case, je suis devenu fan du travail d’Yves Rodier. Il y du talent dans ces planches. Quelle mise en scène, surtout lors des courses automobiles. Il fait bien plus fort que Graton ou d’autres avec ce graphisme hors pair. Je ne peux vous en dire plus si ce n’est de vous ruer sur cet album.

Participez sans hésiter à la Trans-Amazonie en compagnie d’El Spectro et bravez les différents dangers qui vous y attendent ! Aventures et sensations fortes assurées !
Une des bonnes surprises de ce mois d’avril 2013.

 

Par BERTHOLD, le 4 avril 2013

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