EL NAKOM
El Nakom - Tome 1/2

1511. Un groupe de naufragés castillans s’échoue sur une plage, quelque part dans les Caraïbes. Ils tombent sur un groupe d’indigènes, un des hommes est abattu et le groupe est amené au campement de ces guerriers. Certains sont de suite offerts en sacrifice et les autres enfermés. Gràce à Gonzalo Guerrero, les prisonniers s’évadent. Mais le groupe se scinde en deux. Guillermo et le père De Aguilar décident de longer la plage, alors que les autres suivent la route. En chemin, ils croise un indigène, un maya. Guerrero le soigne alors qu’il s’est blessé. Le maya le ramène dans sa cité. De Aguilar est reconnu comme esclave, alors que Guerrero apprend le langage maya. Ainsi, il peut leur expliquer ce qui attend le peuple maya si les castillans débarquent sur leur territoire. Mais auparavant, Guerrero est sollicité pour aider une autre cité à faire face à la menace des Itzas de Tayasal.

Par berthold, le 15 septembre 2017

Publicité

Notre avis sur EL NAKOM #1 – El Nakom – Tome 1/2

Ce récit en deux parties est l’oeuvre d’un certain Jeronaton, sous ce pseudo se cache en fait Jean Torton qui a travaillé pour Métal hurlant, mais aussi sur quelques titres chez Casterman.
C’est son grand retour à la bande dessinée. Du coup, il se révèle auteur complet, en travaillant en couleur directe.

El Nakom nous raconte l’histoire du castillan, Guillermo Guerrero, naufragé avec quelques camarades, sur les côtes du Yucatan, qui vit une aventure incroyable, puisque par rapport à certains de ses compagnons qui sont sacrifiés ou esclaves, il apprend la langue maya, deviend une sorte de chef de guerre, épouse la fille d’un roi qui lui donnera des enfants et fera face aux conquistadores, aux côtés des mayas.

Jeronaton nous passionne avec ce récit. C’est bien écrit, bien mené, c’est intéressant et instructif. C’est du bon divertissement qui nous enchante par son coté exotique. L’auteur se base sur des faits historiques, il nous montre comment l’occident est venu sur ces terres inconnues pour y apporter la désolation et la misère au sein de cette population maya qui, visiblement, était quand même très civilisée. Les personnages sont bien présentés. Celui de Guillermo Guerrero a un air de Kirk Douglas, par exemple.

Graphiquement, le travail est remarquable. L’artiste rend parfaitement cette période, ces décors et costumes de ce peuple maya. On en apprend pas mal en parcourant cet album, les pages en couleurs directes sont vraiment magnifiques et la lumière ressort d’une belle façon, ce qui permet d’avoir une luminosité parfaire pour les  scènes de jungle, entre autres.

Ce premier tome est une bonne surprise.
Les Editions du Long Bec sont en train de se faire un petit catalogue fort sympathique et très intéressant.

 

Par BERTHOLD, le 15 septembre 2017

Publicité