EKHÖ MONDE MIROIR
Deep south

A New York, Soledad, la nouvelle bomba latina a choisi le plus grand magasin de la cité pour se produire devant ses nombreux fans. Malencontreusement, son concert vire au drame suite à l’intervention musclée du sinistre Révérend Fox et de sa bande d’illuminés. Légèrement blessée, la jeune star va chez son agent, Foumille Gratule, avec l’intention d’annuler sa tournée dans le sud qui doit débuter le lendemain. Cette dernière l’informe que résilier ses contrats lui couterait trop cher et l’incite donc à tenir ses engagements. C’est à ce moment qu’elles apprennent que les maquettes du dernier album de Soledad ont été détruites par des sbires du Révérend radical. Une solution s’impose pour la sémillante Fourmille. Cette tournée qui vient sera enregistrée, en live, et pour mener à bien ce projet, elle décide de faire cause commune avec Soledad en l’accompagnant dans son déplacement jusqu’à la Nouvelle-Orléans. Il va de soi que le Révérend Fox et son organisation de fanatiques vont tout faire pour empêcher la star de se produire. Au fait, pourquoi une telle rancœur ? Soledad n’entretiendrait pas quelque secret à ce sujet ?

Par phibes, le 17 mai 2017

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Notre avis sur EKHÖ MONDE MIROIR #6 – Deep south

La fin du précédent tome qui faisait tomber le voile sur le secret des Preshauns et également sur la destinée de la sémillante Fourmille semblait clore définitivement les aventures de cette dernière au sein du monde d’Ekhö. Il n’en est rien puisque les éditions Soleil et les créateurs patentés que sont Arleston et Alessandro Barbucci ont décidé de poursuivre cette équipée fantaisiste en alignant donc un sixième album.

Les amateurs de cette saga ne pourront qu’être ravis de retrouver ce monde inversé qui ressemble à celui que nous connaissons à la différence près qu’il ne possède pas d’électricité et que de drôles d’animaux en font partie. Préalablement à la fonction à laquelle Fourmille est destinée (voir le tome 5), la belle héroïne est appelée à vivre d’autres péripéties qui, ici, l’amènent en tant que gérante d’une maison artistique à gérer les affaires d’une pop-star et à lever le voile sur son secret.

Une fois encore, Arleston nous sert une aventure dynamique pleinement divertissante et qui a la particularité de rapprocher les deux protagonistes principaux. L’intrigue mise en place liée à la belle Soledad et à son détracteur le révérend James Fox permet de suivre des altercations animées dont l’origine est à découvrir et donne à la truculente et sensuelle Fourmille l’occasion, une fois encore, de faire usage de ses changements aléatoires de personnalités (sous un langage châtié).

La mise en images d’Alessandro Barbucci est toujours aussi agréable à découvrir. Encore une fois, la féminité des personnages qu’il croque est des plus charmeuses (Soledad, Fourmille…) via des plans, des attitudes, des expressions qui confirme la haute maîtrise de ce dessinateur. Pareillement, la partie animalière du monde d’Ekhö fait toujours mouche et offre une vision décalée dépaysante et bien rigolote. Le tout est à déguster sous une colorisation chaude réalisée par une Nolwenn Lebreton inspirée.

Un très bon opus qui nous permet encore une fois de passer un moment de lecture des plus divertissants. A noter qu’un tirage spécial en noir et blanc de ce tome a été publié en novembre 2016.

Par Phibes, le 17 mai 2017

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