EKHÖ MONDE MIROIR
Paris Empire

Maintenant qu’elle s’est établie sur Ekhö, Fourmille Gratule se doit de gérer l’agence artistique que lui a léguée sa tante. Malheureusement, force est de constater que les comptes ne sont pas du tout bons et que la banqueroute n’est pas loin. Afin de pouvoir remettre la société dans le vert, il faudrait que le gros contrat du Poulain Rouge à Paris soit honoré mais l’une des danseuses du groupe Yumma et Yummi n’est plus. Aussi, Fourmille décide de remplacer au pied levé la défaillante et de partir pour Paris accompagnée par Grace et Yuri et également leur petit gardien preshaun Sigisbert De Motafiume. Dès leur arrivée en la grande ville, en passant devant le mémorial du prince Antone, la sémillante blonde voit son esprit accaparé par celui du défunt. Il ne fait aucun doute que cette équipée parisienne ne va pas être de tout repos et qu’elle va devoir impérativement passer par la résolution de l’énigme sur la mort du prince.

Par phibes, le 20 octobre 2013

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Notre avis sur EKHÖ MONDE MIROIR #2 – Paris Empire

Le premier épisode intitulé New York nous permettait de découvrir l’extraordinaire univers d’Ekhö, monde miroir de la Terre, concocté par un Christophe Arleston on ne peut plus inventif et d’en tracer une aventure fantastique à rebondissements via deux personnages hauts en couleur (Fourmille et Yuri) ayant fait la bascule dans ce monde onirique.

Cette deuxième équipée qui conforte les prédispositions extraordinaires de la sémillante Fourmille (elle a tendance à héberger tous les esprits qui ont connu de graves déboires comme antérieurement celui de sa tante assassinée et dont elle a découvert son assassin) permet à cette dernière de revenir sur ses pas, dans la ville en partance de laquelle tout a chaviré. Cette fois-ci, sous le couvert d’un contrat artistique, Fourmille est appelée à se pencher sur le cas d’un prince mort tragiquement. Evidemment, cette nouvelle affaire ne se veut pas des plus simples car les agissements désordonnés du couple sont de nature à provoquer un certain déséquilibre mondial que certains preshauns sont prêts à écourter radicalement.

Une nouvelle fois, l’aventure prend des proportions totalement risibles. A ce titre, grâce à de bonnes trouvailles, Christophe Arleston parvient à nous divertir dans la façon d’orienter ses personnages dans des pérégrinations totalement ubuesques et formidablement animées, au sein d’un univers (parisien cette fois-ci qui ressemble à celui du 19ème) inspiré il va de soi, et au reflet très décalé. Le jeu de Fourmille est électrisant, grâce à cette sensualité généreuse dont elle pourvue et à son caractère fortement trempé (et double) qui nous permettent d’assister à des répliques savoureuses. Pareillement, Yuri a sa place, une place qui l’oblige à suivre de très près sa dulcinée avec laquelle il partage la même galère et de subir toutes sortes de retombées.

On sent qu’Alessandro Barbucci se plait à mettre en image l’univers bigarré inventé par le scénariste et s’en amuse ouvertement. Son trait est délié, débordant de vitalité et d’humour. Il se joue des attitudes, des expressions parfois coquines de ses personnages dans une cocasserie permanente. De même, le reflet du miroir qu’il nous offre de la cité parisienne est purement délirant, habité par une faune grouillante et déshumanisée.

Un deuxième épisode qui se veut un véritable plaisir de lecture, tonitruant et plein d’humour qui permet à Fourmille et à ses compagnons de trouver leur place parmi les personnages marquants du monde du 9ème art.

Par Phibes, le 20 octobre 2013

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