EKHÖ MONDE MIROIR
Le secret des Preshauns

Afin de comprendre le pourquoi de son transfert sur le monde miroir d’Ekhö, la sémillante Fourmille Gratulle s’est embarquée pour Rome afin de consulter les instances supérieures preshauns. Pour ce faire, elle est accompagnée de Yuri, son partenaire d’aventures, et du preshaun Sigisbert de Motafiume qui doit les introduire auprès de son vieux maître Glontodarge. Malheureusement pour eux, leur venue à Rome a été éventée car, lors de la traversée de la Grande Bleue, un mystérieux preshaun s’est invité sur leur bateau et s’est mis à épier tous leurs mouvements. A Rome, invités par le bellâtre Francescou Castiglione, Fourmille et Yuri profitent des bienfaits de leur hôte. Pendant ce temps, Sigisbert tente de voir son maître au Vatishaun mais en pure perte. Il apprend alors que l’inquisition dirigée par le sinistre archonte Métaphraste fait régner la terreur et que le Saint Pontife et Glontodarge ont disparu mystérieusement. Considérant la gravité de ces évènements, le preshaun n’a d’autres solutions que de se confier à Fourmille et à Yuri. C’est ainsi qu’il leur apprend l’existence de deux factions au sein de la communauté preshaun qui s’opposent continuellement, et ce au détriment de la survie des humains. Et dans tout ça, quel est le rôle de Fourmille ?

Par phibes, le 12 juillet 2016

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Notre avis sur EKHÖ MONDE MIROIR #5 – Le secret des Preshauns

Après New-York, Paris et Barcelone, Fourmille et Yuri continuent leur tour des capitales mondiales d’Ekho et nous transportent, cette fois-ci pour leur dernier round, à Rome, la ville sainte des Preshauns au sein de laquelle la pétulante blondinette doit découvrir les raisons de son transfert dans ce mode exotique.

Avec ce cinquième opus, Christophe Arleston vient enfin délivrer les clés de la destinée extraordinaire de son héroïne tout en dévoilant, comme l’indique son sous-titre, le secret lié aux intrigants preshauns. Comme à l’accoutumée, le scénariste fait preuve d’une cocasserie et d’une originalité très rafraîchissante, s’amusant indéniablement avec ses personnages (en particulier Fourmille, dont l’esprit et le corps se voient une fois de plus accaparé par un être disparu et Yuri qui devient un tantinet plus entreprenant). Dans cette légèreté ambiante, on se plait à suivre les pérégrinations sous le ciel romain de ce duo atypique à la faveur d’une intrigue soutenue qui se veut accompagnée de très bons rebondissements.

On notera avec un plaisir certain que cette cinquième aventure reste dans une dynamique très profitable. Rythme soutenu, actions, humour et surprises en tout genre (à découvrir tout particulièrement le rôle de Fourmille et aussi l’agencement du peuple preshaun) se découvrent au fil des pages et viennent étayer très habilement un final qui a le bénéfice d’être original et qui pourrait, éventuellement, donner lieu à un autre cycle…

De son côté, Alessandro Barbucci nous livre une mise en images toujours aussi soignée et pointue. On ne pourra donc que saluer son superbe travail sur les décors italiens (et autres) et également sur les personnages (Fourmille est toujours aussi gracieuse !) qui se nourrissent d’un esthétisme qui va de pair avec les intentions du scénariste.

Une très bonne fin d’aventure dynamisante et distrayante à souhait réalisée par une équipe gagnante et qui donnerait un subtil goût de « revenez-y » !

Par Phibes, le 12 juillet 2016

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