EDWARD JOHN TRELAWNAY
Le voyage du Starkos

La Compagnie de l’Indius règne en maître sur le commerce des 3 continents. Ses dirigeables sillonnent le monde entier, s’approvisionnant ici, déchargeant là leur précieuse cargaison.
Bien sûr, la compagnie doit faire face aux pillages des pirates Marattes. C’est pour cela qu’elle possède également une forte aéro-flotte.
Au milieu des deux parties antagonistes, il y a les rebelles, soutenus par les Francs, qui rêvent de briser ce monopole de la compagnie, mais de manière plus « diplomatique » que les pillards…
Sur l’un des dirigeables de la Compagnie, celui de l’odieux Commandant Mac Shin, sert le naviguant Edward John Trelawnay, enrôlé de force, mais épris de liberté et d’idéal. Rebelle à l’autorité, il défie celle de Mac Shin régulièrement.
Lors d’une escale, Edward fait la connaissance d’un certain Dewith, avec qui il se lie d’amitié…

Par PATATRAK, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur EDWARD JOHN TRELAWNAY #1 – Le voyage du Starkos

Voilà un premier tome plein de promesses.

En premier lieu, comme souvent, c’est le dessin qui m’accroche ou pas. Celui d’E.J (appelons-le par son petit nom) se rapproche un peu de celui d’Olivier Vatine, mais il a sa touche personnelle. Le trait est vivant, dynamique. En particulier, les scènes en dirigeable sont vraiment sympa ! Quant aux personnages, ils affichent une belle personnalité, bien rehaussée par le coup de crayon d’Eric Hérengel et de bonnes couleurs.

L’histoire se situe dans un monde fictif, celui des 3 continents, mais au vue des costumes et de la bienséance des personnages, on peux sans problème faire le parallèle avec l’époque victorienne : La compagnie de l’Indus, c’est la compagnie des Indes anglaise, les Francs sont les Français, les marchands des Flamands… Si on y réfléchit bien, d’ailleurs, notre monde à 3 gros continents : l’Amérique, l’« Afreurasie » et l’Océanie ;o)

Bref, le lecteur peut sans difficulté se plonger dans le récit. Le scénario est d’ailleurs bien construit, et laisse la part belle à l’action, mais aussi à ce noble sentiment qu’est l’amitié. Celle qui lie Edward à Dewith s’épanouit au fur et à mesure qu’on avance dans l’intrigue, et personnellement, cela m’a beaucoup plu. J’aime cette époque où l’amitié n’était pas un vain mot. Il fallait s’en montrer digne. Le vouvoiement que conservent entre eux Edward et Dewith rehausse ce respect inhérent à l’amitié. J’ai trouvé cela particulièrement touchant. C’est un peu Cro-Magnon de dire cela, mais voilà, c’est une belle histoire de mecs, j’ai apprécié.

Et bien sûr, il y a l’ignoble et détestable Commandant Mac Shin, imbuvable, pour qui on éprouve une très sincère antipathie dès sa première apparition. Courage, Ed, ne te laisse pas faire ! « Chilo-Chai, compagnons ! »
Au fait, il s’agit d’une adaptation d’un récit… d’un certain Edward John Trelawney, "gentilhomme corsaire" de son état… Amusant : oD

Par PATATRAK, le 8 juillet 2003

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