EDUCATION DES ASSASSINS (L')
Les délices de l'Orcan

Au centre d’une très grande forêt vierge se trouve une plante aux mystérieuses propriétés : l’Aristotélice.
Tous les 12 ans, une grande fête est donnée à l’occasion de la cérémonie du Renouveau. Cette fois-ci, deux étrangers, Salacide et Nicamor, y sont conviés. Mais la nuit venue, les deux hommes sont enfermés dans une sorte de grotte en compagnie de 4 enfants : Sérapis, Solon, Arbor et Orcan. A l’extérieur, des hurlements bestiaux se font entendre. Salacide et Nicamor craignant pour leur sécurité et celle des enfants prennent la fuite. Ils vont entreprendre un étrange voyage qui les mènera à l’auberge de Latrone Assanide où un autre destin attends les 4 enfants…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur EDUCATION DES ASSASSINS (L’) #1 – Les délices de l’Orcan

Lorsque j’ai feuilleté le Delcourt planète n°44, je n’ai pas fait attention à la présentation de cette série. 
Et puis, je sais plus trop comment, je suis retombé sur la page concernant L’éducation des Assassins. Je regarde la couverture et je vois le nom d’Etienne Le Roux que j’associe rapidement à la série La mémoire dans les poches (scénario de Brunschwig). Du coup, je lis l’article avec intérêt et regarde les deux planches qui accompagnent cette présentation.
Finalement, cela ne m’a pas l’air mal et du coup, je file me procurer le tome 1.
Je n’ai pas été déçu avec ce premier opus fort prometteur : Les délices de l’Orcan

L’histoire nous convie à une nouvelle aventure du genre fantasy mais sans avoir les clichés du genre. Non, ici, nous avons droit à un récit plus humain avec un premier tome qui place les personnages et l’intrigue.
Nous allons découvrir un monde barbare, sauvage et bestial où 4 enfants Arbor (celui qui est le narrateur, en fait), Solon, Sérapis et Orcan vont connaitre un étrange destin. On va découvrir que les deux hommes qui les aident finalement, le font dans leur intérêt. Les enfants vont connaitre l’esclavage et l’humiliation. Nous allons aussi découvrir cette étrange plante qu’est l’Aristotélice. En fait, Etienne Le Roux place plusieurs questions dès ce premier tome qui s’avère fort bien écrit et fort bien mené.
Coté dessin, le travail d’Etienne Le Roux est superbe. Je reste admiratif devant ces planches. Les couleurs sont magnifiques : prenez au hasard, …page 37, cases 3 et 5. Admirez cette luminosité qui ressort de ces couleurs. N’est ce pas superbe ?

Ce premier tome que je vous recommande s’avère être un récit envoûtant et touchant. A découvrir sans plus tarder.

Par BERTHOLD, le 2 septembre 2008

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