EDIKA
Hardluck

Une actualité entendue à la radio perturbe Edika et l’empêche de terminer son histoire et de lui trouver la chute adéquate. Quand ce n’est pas la radio, c’est sa famille ou un chasseur myope qui se liguent contre lui.

Les héros ou plutôt les « perdants magnifiques », selon l’expression de Léonard Cohen, voient eux aussi leurs réalisations leur échapper, à l’image d’un professeur "Frankensteinien" qui voit sa créature s’enfuir, changer de sexe et draguer hommes et femmes à coups de blagues trouvées sur Internet.

Par geoffrey, le 24 septembre 2014

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Notre avis sur EDIKA #31 – Hardluck

Prenez une femme fine aux gros seins, un proxénète, un anti-héros obsédés sexuels, voire un papi déjanté et amateur de frites, et Edika lui-même,

Ajoutez un voyage en avion, une fuite de créature, un bouclage de magazine BD, une rébellion de vieux,

A feu doux, laissez mijoter en adjoignant de temps en temps une baleine à points noirs, des corbeaux bourrés, le Jonas biblique ou une poignée de CRS casqués,

Versez dans 46 planches et secouez – sans éternuer – de toutes vos forces,

Enfournez le tout dans un humour à 180°, libérez les écoutilles, prenez garde à la fermeture des portes, attention au départ !

Sur la forme, cet opus numéro 31 surprend par un melting-pot de styles : planches en noir et blanc, planches encrées à la main et colorisées en traditionnel ou par ordinateur ou planches intégralement réalisées en numérique. Pour cette dernière méthode, la qualité n’est pas forcément à la hauteur du reste que ce soit sur le dessin que sur la couleur dispensée à coup de gros aplats ou dégradés peu subtils.

Sur le fond (qui tâche), « Hardluck » est bien un album d’Edika. Ca ne vaut pas un Homo-Sapiens Connarduss, mais vous y retrouverez son humour absurde, parfois réussi, parfois moins. Du Edika, quoi.

Bonne digestion !

Par Geoffrey, le 24 septembre 2014

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