EDIKA
Abra Cadabru

 
Les aventures d’un lapin coincé dans le chapeau d’un prestidigitateur, un saut en poupée gonflable au-dessus de la Sierra Leone, les crash-tests d’un nouveau pyjama à airbag… Edika nous propose une fois encore de rigoler à gorge déployée en nous prenant par la main (dans le meilleur des cas) vers cet univers loufoque qu’il a créé.
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur EDIKA #30 – Abra Cadabru

 
Lorsque j’ai lu un Edika pour la première fois, il y a bien longtemps, j’avais adoré. Forcément, on ne peut pas rester insensible à l’humour très spécial de cet auteur. Et si on n’aime pas, on lui reconnaît au moins le culot qu’il a de créer ce genre d’histoires complètement délirantes.

S’en était donc suivie une période où je me suis mis à constituer la collection. Le tome 1, puis le 2, le 3, etc… jusqu’au 8, puis un numéro par-ci par-là qui n’assurait pas forcément la précise continuité, mais bon…

Et est arrivé le moment où je me suis lassé. Ces fins qui n’en sont pas, cet humour qui finalement revient sans cesse, toujours le même…

Alors mon rapport aux BD d’Edika a changé. Et plutôt que de compléter méthodiquement la série, j‘en achète maintenant un de temps en temps. Et le plaisir est revenu comme ça. Le dernier en date que j’avais acheté était le numéro 26. Après sa sortie, OK, mais voilà, comme ça, ce fut une piqûre de rappel ; et ça m’avait fait du bien ! Ah ah ahrf arf arf !!!

J’ai loupé le coche des premiers numéros proposant des planches en couleur. Je répare donc ça avec ma lecture de ce numéro 30 que j’ai bien apprécié (en fait, comme d’hab’ : j’aime !) Ce retour à Edika, comme une fois de temps en temps, est bien sympa, et me rappelle ce jour où j’ai découvert la série.

Je ne suis peut-être pas 200% convaincu par les planches en couleur. Peut-être est-ce l’habitude du noir et blanc ? Ou peut-être ai-je l’impression qu’Edika truffe moins ses dessins des multiples détails qu’il est rigolo de rechercher ?

Allez, on ne se prend pas au sérieux, on retrouve Clarky, Bronsky et les autres avec bonheur dans cette actualité intemporelle déjantée. Du pur délire. Et… pas de date de péremption à vérifier avant consommation !
 

Par Sylvestre, le 10 octobre 2005

Publicité