ECOLE EMPORTÉE (L') - EDITION ORIGINALE
Volume 1

Ce matin là, alors qu’il se prépare pour l’école, Sho n’imagine pas l’événement terrible qui va survenir. Il vient de se disputer avec sa mère et c’est tout ce qui le tracasse au moment de démarrer les cours.

C’est alors que l’établissement est victime d’énormes secousses. Tous pensent à un tremblement de terre et se cachent sous leur table. Mais, lorsqu’ils regardent dehors, enfants et enseignants découvrent avec stupeur que la ville a disparu. Le groupe scolaire se trouve perdu au milieu d’un paysage désertique, au ciel brumeux et obscure.

Par legoffe, le 3 septembre 2021

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Notre avis sur ECOLE EMPORTÉE (L’) – EDITION ORIGINALE #1 – Volume 1

Glénat réédite la série la plus célèbre de Kazuo Umezu (Umezz), L’Ecole emportée, parue au Japon en 1972. Cela se voit d’ailleurs tout de suite graphiquement. Le style me rappelle légèrement Osamu Tezuka même si Umezu réalise ses personnages de manière plus réaliste.

Les planches sombres et méticuleusement dessinées sont là pour nous raconter une histoire effrayante. C’est le genre que préfère le Mangaka, et il le fait particulièrement bien.

Pour mieux toucher le lecteur, il veille à ce que ce dernier puisse s’identifier le plus possible aux personnages. Il choisi un scénario partant d’un quotidien similaire au nôtre. Des gens comme vous et moi vont ainsi basculer soudain vers l’impensable.

Et si ce qui arrive aux occupants de l’école parait impossible, les réactions des victimes sont, somme toute, très réalistes. L’auteur s’interroge, à travers la BD, sur la manière dont les uns et les autres vont gérer ce choc, puis la menace que représente ce nouvel environnement.

Comment se nourrir ou garantir la ressource en eau, par exemple. Comment affronter collectivement l’angoisse ?
C’est très intéressant. L’ouvrage permet au lecteur de s’interroger sur la manière dont il pourrait affronter, lui-même, une telle crise. Derrière les apparences de la vie classique en société, qui est capable de se transcender et qui se transformera en bête ?

Tout le propos du manga est là, offrant un scénario qui va bien au delà du récit d’épouvante. Il y a une vraie profondeur dans cette bande dessinée. Le lecteur n’en sort pas indemne et ne peut qu’être admiratif du travail narratif fournit par Kazuo Umezu.

Par Legoffe, le 3 septembre 2021

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