ECOLE EMPORTEE (L')
Tome 6

Sho a survécu à son opération de l’appendicite, et a sombrer dans un sommeil lourd. Pendant ce temps, la matrone est revenue dans l’école et parle d’un paradis où il y a de l’eau et de la nourriture en abondance, ci peu avant de mourir. Les humains du futur se sont massés devant les portes de l’école, où ils dévorent des animaux étranges, peu avant de se faire dévorer à leur tour par une bête gigantesque semblable à un gros ver.
Mais si les enfants viennent d’être débarrassé de la menace imminente, ils ne sont pas pour autant sortis des ennuis, car un nuage toxique s’annonce à l’horizon. Il va donc falloir partir, peut-être en direction de ce paradis dont parlait la matrone.

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ECOLE EMPORTEE (L’) #6 – Tome 6

Dernier opus de l’école emportée, et pas forcément l’un des moindres en terme d’impact émotionnel. En effet, dans cet ultime volume les enfants sont à bout de force, commencent à perdre la raison, et les tensions commencent à éclater. Le paradis attendu n’est peut-être pas celui qu’ils espéraient, et leur avenir parait bien sombre…
L’auteur aura su nous tenir en haleine jusqu’au bout, ou l’on comprend dans les dernières planches le destin de ces enfants et ce qui les attend. Cette œuvre est forte, indéniablement, car prendre des enfants dans les rôles principaux et leur faire subir tout ce qui leur arrive dans ces 6 tomes touche une corde sensible chez nombre de gens. Aussi bien on peut rester insensible devant des quantités de choses, autant rester de marbre devant ce qui arrive à ces jeunes écoliers est tout bonnement impossible. Je me prononce peut-être un peu vite sur le point de vue général, mais c’est l’impression que m’a faite cette série.
Graphiquement, cette oeuvre à un petit côté daté, ce qui n’est guère étonnant puisque datant des années 70, mais cela fait aussi le charme de l’histoire, et permet aussi de prendre une petite distance avec le récit en ne reconnaissant pas tellement l’époque dans laquelle se passe l’intrigue. Je parle en qualité de personne n’ayant que très peu connu les années 70 bien entendu, et certains identifieront sûrement beaucoup d’éléments. Pour ma part, cette distanciation est agréable, elle permet d’être moins touché par cette histoire déjà très chargées je trouve, au niveau des émotions.
A réserver donc à des lecteurs aguerris aux récits forts, et à ceux qui veulent découvrir un récit qui bien qu’un peu daté, reste très prenant et captivant.

Par Siam l'Archiviste, le 16 mars 2006

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