ECOLE EMPORTEE (L')
L'école Emportée

Shô et ses amis sont toujours prisonniers dans un futur non déterminé, avec toute l’école. Alors qu’ils sont menacés par une terrible épidémie de peste, Shô réussi à entrer en communication avec sa mère, par l’intermédiaire d’un poste de télévision. Elle va alors tout faire pour trouver le cadavre que son fils a découvert dans le futur pour lui faire passer des vaccins contre la peste.
Il s’avère qu’il y a un problème, l’homme que son fils a découvert n’est pas encore mort dans le présent…
Dans le futur d’autres problèmes se posent, avec l’absence de nourriture et d’eau…

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ECOLE EMPORTEE (L’) #4 – L’école Emportée

L’impression laissée par ce manga est étrange. J’apprécie les thèmes abordés et la façon de faire de l’auteur, mais d’autre part, je pense que mettre des enfants dans ces situations est assez perturbant. Je sais très bien que cela n’aurait pas eu le même impact avec des adultes, mais je n’arrive pas à me faire à l’idée de voir des quantités d’enfants terrassés par telle ou telle épreuves.
Ceci mis à part, je retrouve un peu dans ce manga des brides de Tesuka, avec un dessin qui malgré plusieurs décennies derrière lui, a plutôt bien vieilli, à l’instar de ceux du maître. La façon de dessiner les personnages me rappelle aussi le dieu du manga comme les fans l’appellent, mais la comparaison s’arrête là. Il n’y a pas la même énergie chez Umezu que chez Tesuka, mais l’histoire n’est est pas moins bien menée et palpitante. Il règne néanmoins un étrange sensation dans le dessin, avec des décors plutôt … absents, ce qui renforce l’atmosphère pesante qui règne dans cette histoire.
Niveau histoire, il n’y a donc rien à redire, la trame est bien rythmée, et on suit cette histoire sans s’ennuyer une seule seconde. Question dessin, malgré parfois des personnages un peu figés, on ressent bien l’intensité dramatique de l’oeuvre, et on plonge dans l’atmosphère sans peine. Toutefois, si ce manga dévoile une analyse du comportement de l’Homme en général dans les situations de crises, j’ai toujours autant de mal avec le fait que ce soit des enfants.
Un manga qui vaut la peine d’être lu, malgré son dessin déjà bien daté, mais qui possède une histoire bien pensée et bien rythmée.

Par Siam l'Archiviste, le 27 septembre 2005

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