Eclosion

Un album partagé en trois parties « Le secret », « La visite » et « Les oiseaux ».
Accompagné par trois fillettes un jeune garçon regarde un couple s’ébattre, caché entre les roseaux. Ensuite on voit une jeune fille arriver de façon inopportune chez une tante tétraplégique, elle est enceinte mais insiste sur le fait qu’elle est vierge aussi… Un étrange jeu sur les attirance commence à se mettre en marche… Puis on voit deux parachutistes atterir au bord d’une rivière et s’y baigner, tandis que non loin d’eux le corps d’un cheval se décompose lentement !!!

Par fredgri, le 20 juin 2012

Notre avis sur Eclosion

Je viens de refermer cet album et j’avoue être quelque peu perplexe. Certes j’ai bien aimé cette ambiance très lente, sans trop de dialogue, avec un travail minimaliste sur les scènes qui se déroulent sous nos yeux, c’est juste que paradoxalement il ne se dégage pas non plus beaucoup de choses… On a le sentiment de sans cesse effleurer les moments mis en scène dans cet album, de ne pas entrer dans le fond du sujet, c’est étrange

Néanmoins, le fait de rester dans un registre très épuré amène aussi un regard très éthéré sur cette histoire, comme une sorte de lent travelling. Et je trouve que c’est cette atmosphère qui porte tout le reste, bien plus que ce que raconte réellement le scénario. Parce que bon, oui, c’est vrai c’est touchant la relation qui s’installe entre la jeune fille, son cousin, sa tante et ce cheval, mais c’est tout car l’inexpressivité des personnages (renforcé par le fait que l’auteur a gommé (à la façon de Vives sur le travail duquel il semble lorgner sans cesse) tout les traits des visages, aucun regard, aucune émotion qui ne passe par là, juste les corps qui évoluent, qui s’expriment comme ils peuvent, servi par un graphisme assez froid !) vide toutes les scènes de la moindre chaleur, de la moindre parcelle d’émotion.

On a donc un album assez étrange, qui d’un côté m’a quelque peu fasciné au début, mais qui, très vite, à fini par me laisser dubitatif. J’avais progressivement l’impression d’avoir à faire à une sorte de fleur délicate qui n’ose pas trop s’étirer, de peur de perdre son essence !

Une curiosité !

Par FredGri, le 20 juin 2012

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