EAST OF WEST (VF)
La promesse

(East of West 1 à 5)
Il y a longtemps ils furent trois à prédire la fin du monde. Cette prédiction fut ensuite appelé "Le Message" ! Au même moment quatre étranges personnages se réveillèrent, les 4 cavaliers de l’apocalypse. Mais ils se rendirent vite compte que Mort n’était pas avec eux… Les trois restant ont donc décidé de partir à sa recherche afin qu’ensuite leur plan puisse s’accomplir. Au bout d’un moment, les "élus", ceux qui croient au message, qui veulent l’orchestrer, ont réussit à retrouver Mort et à le ramener auprès de ses compagnons… Mais ça n’a pas suffit… Dorénavant, Mort veut prendre sa revanche, mais il doit d’abord entreprendre d’éliminer les Élus et éventuellement de retrouver celle qu’il croyait morte… Sa femme…

Par fredgri, le 18 janvier 2014

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Notre avis sur EAST OF WEST (VF) #1 – La promesse

East of West est une lecture particulièrement exigeante, tout du moins au début, car il faut recoller les morceaux, accepter les non dits et progressivement se laisser entraîner.
Comme à son habitude, Hickman livre ici un récit complexe, nourrit de plusieurs intrigues en parallèle, qui demande aux lecteurs d’être vigilants. L’histoire prend comme base l’arrivée aux Etats Unis au début du vingtième siècle d’une météorite qui bouleversa à jamais les rapports entre les nations en guerre et provoqua la fin des hostilités, entraîna la redistribution des territoires et la formation de ce qui allait devenir les Sept Nations d’Amérique.

Évidemment, prendre la Mort comme héros principal est une idée assez ambitieuse, car mine de rien elle amène le scénariste à approfondir un concept, à le personnaliser, voir même lui donner une conscience, une psychologie. Hisckman n’est pourtant pas du genre à trop miser sur la profondeur de ses protagonistes, préférant largement les enfermer derrière une idée porteuse, quitte à rendre une copie plutôt froide et sèche. Et j’avoue que l’on retrouve le même genre de problème ici aussi. Par contre, progressivement, je trouve que le fond gagne en subtilité. L’intrigue se scinde en plusieurs voies et même si le concept reste encore une fois le leitmotiv de tout le reste les personnages prennent de la texture rapidement.
Bon, ils restent néanmoins bloqués sur leur rôle à plus grande ampleur, avec une attitude le plus souvent poseuse, malgré tout le scénario est particulièrement bien rythmé et captivant. On met du temps à entrer réellement dans le fond de cet album, mais une fois passé ces premiers moments, cela devient vite une excellente lecture !

En contre partie, c’est vrai, on a envie "d’insister" car les planches de Nick Dragotta sont absolument sublimes ! Un trait vraiment inspiré, qui rappelle cette école Marcos Martin qui travaille très précisément ses cadrages, avec un encrage très fin et presque minimaliste, le tout rehaussé par une très belle mise en couleur de Frank Martin

East of West reste un très bon premier numéro qui mérite d’être découvert, ne serait-ce que pour apprécier l’écriture de Hickman qui livre une série ambitieuse et captivante, mais surtout pour se régaler avec le travail de Dragotta !

Très conseillé !

Par FredGri, le 18 janvier 2014

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