EAGLE
Père et fils

La campagne présidentielle touche à sa fin. Les derniers débats télévisés ont lieu, quelques jours avant la date du scrutin, offrant à Grant et Yamaoka, les deux candidats, leurs dernières chances de faire la différence, de gagner des voix…

Takashi, bien que le jour J approche, donne l’impression de ne plus être trop à ce qu’il fait. C’est ainsi que Yamaoka le perçoit, en tout cas. Le jeune journaliste japonais craint en effet, à juste titre, pour sa vie : tous ceux qui auraient pu être une menace pour la réussite de Kenneth Yamaoka sont morts mystérieusement. Il ne serait pas impossible qu’il soit le prochain !

L’ambition d’un candidat à la présidence des Etats-Unis pourrait-elle mener un père à vouloir liquider son fils ?
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur EAGLE #11 – Père et fils

L’amorce de ce tome 11 est classique : Yamaoka se voit imposer un exercice dans lequel il sera logiquement mis en difficulté mais va accepter le défi malgré les mises en garde de son personnel de campagne. Ce sont presque les derniers moments politiques de cette série, étant donné que les affaires familiales vont reprendre la vedette, faisant pour ainsi dire passer le jour J de l’élection pour un moment mineur : on passera d’ailleurs de « l’avant » à « l’après » sans transition.

Kaiji Kawaguchi nous a fait nous passionner pour le débat politique et pour la façon dont a été gérée la campagne présidentielle de Yamaoka mais recentre finalement son récit sur cette histoire heureusement tout aussi captivante (et certes très liée) : les relations familiales entre les personnages héros.

Ce tome 11 est le dernier de la série Eagle. Avec les deux précédents, il était resté inédit en version française depuis que les éditions J’ai Lu avaient arrêté en cours la publication de ce manga. Casterman a remis à flot cette série qui se sera montrée depuis ses toutes premières planches très intéressante et pleine de moments forts. Il est à noter que Casterman a pensé aux premiers lecteurs en publiant les tomes 9 à 11 en même temps qu’ils reprenaient la série à partir de son numéro 1. Merci !

Ceux qui connaissent le travail du mangaka seront donc ravis d’avoir enfin pu aller au bout de leur saga. Les autres pourront sans contre-indication entrer par cette série dans l’œuvre de Kaiji Kawaguchi avant de découvrir les autres bijoux qui ont eu l’honneur d’être traduits en français, j’ai nommé Seizon / Life (Panini) , Zipang (Kana) et Spirit of the Sun (Tonkam).
 

Par Sylvestre, le 22 juillet 2008

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