Gods and Monsters

Mystérieusement transportés sur une planète inconnue ou vivent plusieurs clans, les membres de DV8 vont devoir à la fois essayer de cohabiter avec ces autochtones, qui vont tout de suite les considérer comme des divinités, mais ils vont devoir surtout gérer leur pulsions, leur envie de pouvoir. certain vont mettre leur don au service de leur collectivité, tandis que d’autres vont se lancer dans une série de combat contre les autres peuplades, afin d’agrandir leur territoire…
Alors, que bien plus tard, alors qu’elle est en quarantaine, Copycat est interrogée et tente de faire le point sur toute cette histoire, sur les leçons à tirer sur les uns et les autres…

Par fredgri, le 26 juin 2011

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Notre avis sur Gods and Monsters

Depuis quelques temps l’univers Wildstorm est sérieusement en train de s’essouffler, alors que DC annonce la fin des publications liées à cet univers (afin de préparer son intégration au DC universe classique) on confie cette mini-série, sensée repositionner le statu quo des personnages avant le grand saut, au scénariste anglais Brian Wood. Wood s’est fait la réputation d’être un scénariste très proche de ses personnages, préférant développer une approche plus intimiste que les gros combats habituels. Il paraissait donc assez curieux de voir ce qu’il allait bien pouvoir faire avec ces personnages.

Tout de suite, il les sort de leur contexte normal pour les isoler, les confronter à leur pouvoir et aux responsabilités qui y sont liées. ce qui donne un récit très lent, complètement atypique, qui ne semble pas forcément décoller, mais qui permet de vraiment prendre le pouls de ses personnages, de mieux les appréhender et ensuite de comprendre ce qui les motive.

Si vous recherchez donc une histoire purement super héroïque, alors autant vous prévenir vous risquez d’être déçu. Malgré tout, cette approche pleine de subtilité et plus ancrée dans les motivations des personnages permet vraiment d’aller au fond de leur psychologie, d’aborder enfin, frontalement, le rapport qu’un surhomme peut entretenir avec ses capacités et avec les envies qui s’en dégagent. Donc même si on n’est plus dans du comics traditionnel il est ici proposé un regard bien plus intense et complexe sur le "méta-humain".

Par contre, on se rend aussi compte que derrière cette revisite il y a aussi des contraintes éditoriales. La fin un peu plus précipitée que ce qui semblait se profiler, est assez décevante car les plans de Wood semblent ne pas aller forcément aussi loin que les ambitions que laissait entrevoir la mini-série dans son ensemble. C’est dommage car franchement on se surprenait à rêver d’une suite dans la même veine !

Toutefois l’ensemble reste très intéressant, Wood nous démontre une nouvelle fois qu’il est tout à fait possible d’emmener du "super-héros" hors des sentiers ultra balisés. Gardons donc espoir !
Graphiquement, je ne connaissais pas Rebekah Issacs et c’est une très très bonne surprise. Son dessin est très expressif et magnifique. Encore un nom à surveiller !

Par FredGri, le 26 juin 2011

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