DURANDAL
La marche de Bretagne - partie II

Année 757, royaume du Danemark.
Des hommes venus du royaume franc, menés par le seigneur Turpin, escortent un envoyé de Rome en ces terres inhospitalières. Leur guide les a menés dans un guet-apens mais l’arrivée de deux femmes va mettre un terme à la bataille. Elles demandent aux guerriers vikings de les laisser en paix. Les srancs sont sous la protection du sanctuaire de l’île de glace. Malheureusement, le représentant de Dieu a été tué. Les deux femmes, qui sont les servantes des prophéties des Normes, disent à Turpin que c’était bien lui qu’elles cherchaient.

Année 775.
Roland est celui qui doit prendre en main Durandal. Mais celui-ci a juré sur la Sainte-Croix de ne jamais chercher Durandal. Il se trouve face à un cruel dilemme.
Le drakkar où se trouve le seigneur Turpin va croiser la route de trois knörr danois. Ces derniers sont du même peuple que ceux qui ont envahi la forteresse.

Par berthold, le 26 novembre 2010

Notre avis sur DURANDAL #2 – La marche de Bretagne – partie II

Durandal, la fameuse épée de Roland, est devenue une bande dessinée qui, je pense, va donner aux lecteurs une nouvelle vision de l’histoire et de l’origine de cette épée.

C’est donc dans la collection Soleil Celtic que Nicolas Jarry va nous conter cette légende.
Jarry est un auteur qui sait se diversifier dans sa production. Il a écrit des séries assez différentes les unes des autres, et il est aussi à l’aise dans la SF que dans le récit historique.
Avec Durandal, il se lance un nouveau défi : nous conter l’origine de cette arme tout en mêlant l’histoire de France avec Charlemagne, les légendes celtiques (on y parle du roi Arthur) et des légendes nordiques. Il y est question de religions avec le christianisme et celle des Vikings avec Odin ou Thor.
Ce tome 2 est riche en textes et dialogues. Il faut prendre son temps pour lire ce récit et suivre l’initiation de Roland, ou encore pour découvrir les diverses intrigues entre seigneurs.
Ce tome 2 s’avère fort passionnant et donne envie d’en apprendre plus sur Durandal.

Pour mettre en images un tel récit, il faut un dessinateur à la hauteur du mythe. Jarry a su choisir avec Gwendal Lemercier le collaborateur qu’il fallait. Son trait, son graphisme est superbe, je trouve. Il y a de la mise en scène dans ses planches. Après, on accroche ou pas avec le choix des couleurs : par moment, cela donne des tons sombres, mais à d’autres, c’est assez magnifique.
Il faut aussi souligner la très belle couverture de ce tome 2 signée John McCambridge.

Durandal est bien partie pour être une série qui risque de rester dans les annales du neuvième art et qui prouve que Nicolas Jarry est un scénariste sur qui il faut compter.
Allez, prenez-donc place aux côtés de ces valeureux guerriers à bord de ce knörr danois et entrez dans la légende grace à Durandal !

 

Par BERTHOLD, le 26 novembre 2010

Publicité