DUNK
Naissance d'un héros

Istanbul. 2029.
Les Pills, l’équipe de Basket, rencontrent le leader, Galatasaray. Steve Moreira, que l’on surnomme Orumcek, est le pivot des Pills. Celui-ci mène le jeu et fait des prouesses. Il offre même la victoire à son club à la dernière minute. Ce qui ne plait pas à tout le monde. L’industrie du sport avec les paris ramènent plus d’argents que le trafic de drogues et d’armes. Certaines personnes malintentionnées enlevent Moreira à la sortie d’une discothèque pour le passer à tabac, le blessant à la jambe.
Pendant ce temps là, le milliardaire Paul Netter surveille avec ses écrans Moreira. Il est très intéressé par le jeune homme. Il dit même au professeur Mandelberg, un spécialiste du cerveau, que Moreira est une priorité absolue. Il a un objectif concernant le sportif…

 

Par berthold, le 22 mai 2013

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Notre avis sur DUNK #1 – Naissance d’un héros

D’entrée, je peux vous dire que Dunk m’a bluffé. 
Je ne m’attendais pas en lisant ce premier tome à ce que cela soit une aussi bonne surprise. C’est un thriller d’anticipation vraiment réussi et qui, dès les premières pages, arrive à nous prendre aux tripes.

Dunk est né de l’imagination de Denis Robert (L’Affaire des affaires). Au départ, c’est un roman (du même nom). Aujourd’hui, c’est une bande dessinée où l’on retrouve Franck Biancarelli (Le Livre des destins) au service d’un dessin réaliste et limpide.
L’intrigue est prenante et passionante. On y sent que Robert a enquêté sur le sujet pour rendre crédible les sujets abordés dans ce premier tome. Son scénario est parfait, réaliste et nous permet de réfléchir aux propos tenus dans cette histoire. Le scénariste arrive aussi quelque part à nous inquiéter sur les années à venir au travers des thèmes qu’il aborde.
Nous faisons la connaissance des personnages principaux dont Steve Moreira. Les pages de garde nous permettent de nous familiariser avec tout ce monde là.

Comme je le disais plus haut, le trait de Franck Biancarelli est propre, efficace, dynamique et servi par une mise en scène rythmée.
Depuis Le Livre des destins, je suis de près son travail. Ici, on y sent ses influences comics, mais aussi franco-belge. Par moment, j’ai vraiment l’impression d’y retrouver un style à la Christian Rossi. Ce qui n’est pas pour nous déplaire d’ailleurs. Outre son graphisme, Biancarelli travaille beaucoup ses couleurs. Il sait faire le bon choix chromatiques. L’artiste se permet aussi quelques références personnelles à "Spiderman" (je vous laisse chercher où !).

Naissance d’un héros, le premier tome de Dunk est une agréable surprise que je vous recommande chaudement pour cette fin de mois de mai. 
Une série, qui je suis sûr, va faire parler d’elle.
A ne pas manquer !

 

Par BERTHOLD, le 22 mai 2013

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