DUAM
Le Dieu prédateur

Sur une planète où les dieux ont une existence réelle et vivent à côté des humains, la jeune Duam est une enfant très douée en magie. Toutefois, au grand regret des Prêtresses, elle passe plus de temps à vagabonder qu’à étudier.
Son enfance s’écoule, douce et heureuse en compagnie de son ami Kamagn dont le plus grand plaisir est de fabriquer des poupées, de bois et de chiffon.

Par olivier, le 1 juin 2010

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Notre avis sur DUAM #1 – Le Dieu prédateur

L’âge de l’innocence se terminera pour Duam avec la mort de son plus fidèle compagnon, une petite bête qui la suivait partout.
Ne pouvant se résigner à sa perte, elle va transgresser les lois des sorcières et des magiciens pour s’emparer du pouvoir interdit, mais sa témérité va la conduire à affronter les Dieux.
Après les Quatre voyages de Juan Buscamares et Maria Dolores, l’auteur espagnol Félix Vega s’essaye avec bonheur au conte, conte fantastique, dans un univers où la frontière entre les hommes et les dieux est ténue.

Depuis des millénaires, les dieux respectent la vie des êtres vivants en échange des esprits des êtres, humains ou animaux, qu’ils dévorent après leur disparition. En refusant la mort, Duam refuse également le monde que lui offrent les adultes.

Ce conte de transgression, cette histoire d’amitié d’enfants qui grandissent et refusent, en déniant la mort, d’entrer dans le monde des adultes qui est finalement un monde d’acceptation, de renoncement, reste d’une construction classique qui ne devrait pas rebuter les allergiques au pur fantastique.
Les couleurs très douces, le trait vif et énergique de Vega donnent à cet album un ton décalé et la vision cauchemardesques des dieux mangeurs d’âmes qui séparent définitivement ces 21 petits grammes des corps moribonds est étrange.
C’est une vision de la mort au travers des yeux d’un enfant, un délire onirique qui cherche à réunir les vivants et les morts.
Ajoutons que cet album est agrémenté d’un port folio d’illustrations superbes de Duam.

Par Olivier, le 1 juin 2010

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