DU CÔTE DE L'ENFER
Le prix de la mort

Octobre 1957.
Daniel est un ancien de la Résistance, qui a travaillé par la suite dans les services secrets jusqu’en 1953, avant de les quitter. Dorénavant, il tient un bar à filles du côté des Champs-Elysées.
Mais, ce soir là, deux hommes armés entrent dans son bar. Jo, son associé, a le temps d’intervenir, d’en tuer un et de blesser l’autre. Ce dernier a réussi à prendre la fuite.

Pour Daniel, cette attaque n’est pas anodine. Il sait qu’Ava, qui a passé la nuit avec lui, y est pour quelque chose. Le mari de celle-ci est l’ancien patron de Daniel et oeuvre pour les services secrets. Il a besoin du talent de Daniel pour abattre quelques hommes qui seraient en lien avec le FLN…

 

Par berthold, le 11 juin 2022

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Notre avis sur DU CÔTE DE L’ENFER #1/2 – Le prix de la mort

Du côté de l’enfer est une bande dessinée en deux parties, qui parlera de la fin des années 1950, de services secrets et du Paris de cette période.  

Simsolo et Hé, après Miroirs du crime, nous proposent à nouveau un polar passionnant.
Ils vont nous entraîner sur les pas de Daniel, ancien résistant, ancien des services spéciaux, qui va devoir rempiler et retrouver le meurtre au nom de la France. Mais est-ce bien au nom de la France ?
C’est ce que nous allons découvrir au long de notre lecture.

Alors, qui est ce Daniel ? L’homme semble avoir certains problèmes et ne présente aucun remord lorqu’il tue. Nous allons apprendre à découvrir ses secrets, dont celui de sa quête pour sa femme idéale.
Simsolo propose aussi de retrouver les ingrédients du bon polar avec femme fatale et autres truands. 
L’intrigue reste prenante jusqu’au bout et – lors des dernières pages – il vous tardera plus que jamais de découvrir le prochain opus.

Hé a un style particulier. D’ailleurs, il convient bien à ce genre de récit. Il se charge aussi lui-même de la couleur et la gère très bien. C’est rythmé et les cadrages sont efficaces. Les personnages sont expressifs et la reconstitution du Paris de 1950 est des plus réussies.

Bref, un premier volet qui mérite d’être lu. Du bon polar comme nous en voyons rarement.

 

Par BERTHOLD, le 11 juin 2022

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