DRUUNA
Druuna

 
"La Cité" est le nom qui a été donné à l’astronef dans lequel évolue Druuna. C’est un certain Lewis qui en a la responsabilité, et c’est face à lui que s’est retrouvée Druuna. Enfin… face à ce qu’il en reste puisque Lewis, qu’elle avait connu jadis, n’est plus vivant que sous la forme d’une tête dans un bocal de produit organique. Druuna et lui communiquent par télépathie.

Lewis va demander à la jeune femme de se rendre au centre énergétique de la Cité et d’y détruire Delta, l’ordinateur central : une explosion de l’astronef serait à l’ordre du jour et la survie des humains en dépendrait, naturellement.

Druuna accepte cette mission et va rallier la tour où se trouve Delta en cherchant son chemin dans l’astronef dont la structure semble en mutation : plus personne ne reconnaît les lieux où il est pourtant passé auparavant… Au cours de ce périple, son chemin va croiser celui différentes personnes comme la pauvre Hale ou ce vieil homme qui lui servira de guide, mais aussi comme Jock qui la fera mener aux tortionnaires de la chambre 77 parce qu’il sait qu’elle a été en contact avec Schastar, considéré comme un terroriste allié aux mutants.

Une fois face à Delta, Druuna se rendra compte qu’elle a été trompée par Lewis et devra remettre en cause ce pour quoi elle a bravé tant de dangers…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Notre avis sur DRUUNA #2 – Druuna

 
On est un peu perdu lorsqu’on aborde ce second tome vu que l’on retrouve Druuna et un homme que l’on ne connaît pas sur une plage, dans un décor paradisiaque. Cette surprise est loin d’être désagréable, mais elle est d’autant plus grande que l’auteur fait durer la situation sur pas moins de 7 planches. Puis l’univers glauque de l’astronef se rappelle à notre bon souvenir et l’on comprend le pourquoi du comment de l’introduction de ce second album.

C’est que Serpieri, le bougre, sait mener son histoire tout en offrant à nos yeux sa belle héroïne le plus souvent possible, et dans des tenues toujours aussi légères. A côté de cela, il n’en délaisse pas moins l’intrigue qui transpire de son univers SF qu’héberge La Cité.

Les textes sont très présents, équilibrant bien l’oeuvre, et même si la télépathie entre Druuna et Lewis n’est pas toujours très claire (qui parle à l’autre ?) puisque les phylactères ne sont pas différenciés en fonction de qui parle, par exemple. Cela ne ternit cependant en rien la qualité générale de cette bande dessinée au dessin exceptionnel et aux superbes couleurs qui "personnalisent" si bien les différentes ambiances.

Comme le tome 1, cet album plusieurs fois réédité depuis 1987 est d’abord paru chez Dargaud avant de passer au catalogue Bagheera.
 

Par Sylvestre, le 18 juillet 2006

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